USTM : «9 à 12 par chambre», les réalités des étudiants au campus !

Alors que l’année académique 2025-2026 débute, les étudiants de l’Université des sciences et techniques de Masuku (USTM) multiplient des cris de détresse à l’endroit des plus hautes autorités. Objectif : interpeller ces derniers sur les conditions de vie au sein du campus universitaire qui ne garantit par une poursuite dans la quiétude de leur cursus scolaire.
Entre effectif pléthorique et espace d’accueil insuffisant, ce sont plus de 5000 étudiants qui vivent actuellement dans des conditions précaires au sein du campus universitaire. Contacté par Gabon Media Time, ces jeunes gabonais ont exprimé leur désarroi face à cette situation devenue intenable. « Dans le bâtiment M, les nouveaux étudiants vivent à 9 ou 12 dans une chambre serrés comme des sardines», a confié un étudiant sous couvert d’anonymat.
Loin de chez soi, la peine est immense…
Outre les conditions de logement, les étudiants de l’USTM qui ont entamé un mouvement d’humeur depuis plusieurs jours, dénoncent les difficultés à se nourrir.. «Le site pour les inscriptions est hors service, le restaurant universitaire fermé, les bourses ne sont pas payées», a-t-il renchérit, comme pour dire qu’un malheur n’arrive jamais seul. Pour pallier cette précarité, des solutions avaient été mises en place en urgence.
Mais celles-ci n’ont été que de courte durée. « Il y a juste le CNOU qui essaye de prendre les nouveaux au début mais après, vu les effectifs ils ont arrêté», a précisé l’étudiant. Un arrêt qui illustre les limites de l’administration qui peine à répondre à cette affluence estudiantine. Avec cinq facultés en son sein, il devient complexe pour l’USTM de donner un toit et un meilleur soutien à ces milliers d’apprenants.
Leur seul souhait, obtenir de meilleures conditions d’études et de vie, des éléments essentiels à la réussite de ces jeunes. Des jeunes qui se veulent l’avenir de demain. Pour rappel, ils ont entamé une grève illimitée depuis mardi 14 octobre tout en appelant à une action du président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema.
GMT TV