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UOB : plus de 500 étudiants pour une salle de 150 places en L2 Sciences de l’information

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Alors que les nouvelles autorités de la Transition prônent une éducation de qualité, force est de constater que certains paramètres ne sont pas totalement pris en compte permettant aux apprenants d’évoluer dans de bonnes conditions. C’est le cas à l’Université Omar Bongo ( UOB), où les 573 étudiants inscrits en Licence 2 au département de Sciences de l’information réclament les meilleures conditions d’apprentissage. Ces derniers se retrouvent entassés dans une classe disposant d’une capacité d’accueil de 150 places. 

Comment espérer faire partir des élites quand les conditions d’apprentissage ne sont pas réunies pour cultiver l’excellence ? Comment se sentir motivé à donner le meilleur de soi, si les futurs cadres de ce pays que sont les étudiants notamment ceux de l’UOB doivent toujours passer par des moments éprouvants pour poursuivre des cursus universitaires dans de bonnes conditions d’étude ? Telles sont les questions qui taraudent les esprits de ces derniers, face à la problématique du manque de place criard au sein de la première université du pays.

Les étudiants de L2 du département de Sciences de l’information en colère 

Selon une source anonyme, alors que les cours ont débuté depuis le 16 septembre dernier, les étudiants inscrits en Licence 2 au département de Sciences de l’information n’ont de cesse de signaler auprès des membres de l’administration notamment le Chef de département la problématique de l’insuffisance de place assise dans la salle qui leur ait destiné. Malheureusement, près d’un mois après, aucune solution n’aurait été trouvée. « Nous avons bien débuté les cours, nous avons informé les membres de l’administration et notre Directeur de département que la salle est petite. Mais elle nous disait qu’elle est dans l’incapacité de nous trouver une autre salle pour faire cours car cela n’est pas de son ressort » a confié un étudiant de Licence 2. 

En espérant toutefois une issue favorable, les étudiants ont durant trois semaines du s’accommoder à suivre les cours dans des conditions exécrables. « Pendant 3 semaines, pour faire cours une fois la salle saturée, d’autres étudiants étaient obligés de suivre le cours depuis l’extérieur. Il fallait être présent en classe dès 5 heures pour espérer avoir une place car dépasser cette heure, c’est debout  et hors de la salle que l’on assistera à tout le cours » a déploré une étudiante. 

L’Université Omar Bongo est considérée comme le temple du savoir, mais à croire que c’est plutôt le temple du martyre. Dans l’optique de mettre un terme à ce calvaire et espérer une réaction du recteur, un mouvement d’humeur a été initié ce jeudi 10 octobre 2024 par les étudiants de Licence 2. Gageons que leur revendication sera prise en compte afin qu’ils poursuivent leurs études en toute sérénité.

Henriette Lembet

Journaliste Le temps est une donnée fatale à laquelle rien ne résiste...

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