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UOB : le SNEC menace de boycotter la rentrée prochaine

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Ce mardi 09 juillet 2024, le président du Syndicat national des enseignants chercheurs (SNEC) section Université Omar Bongo (UOB) Mathurin Ovono Ebe a animé un point de presse. Une rencontre qui a permis au responsable syndical de revenir avec force et détail sur les revendications des enseignants qui depuis des années peinent à être prises en compte et qui désormais laisse planer le spectre d’une montée de tension dès la rentrée prochaine. 

S’achemine-t-on vers une résurgence des vieux démons de la contestation au sein de la première université du Gabon ? C’est le sentiment qui pourrait se dégager après la sortie pour le moins tonitruante des responsables du SNEC-UOB. En effet, sans fioritures, cette organisation syndicale a clairement indiqué qu’elle ne peut garantir une rentrée apaisée en septembre prochain sans la satisfaction de leurs principales revendications. 

Pas de rentrée sans la prise en compte des revendications du SNEC-UOB

Au nombre des revendications mises sur la table par Mathurin Ovono Ebe et ses camarades, l’application intégrale des recommandations issues du Dialogue National Inclusif (DNI) en particulier l’élaboration d’une loi fixant le statut particulier du personnel enseignant de l’enseignement supérieur en République gabonaise. Le sempiternel problème des vacations n’était pas en reste de ces revendications qui perdurent depuis Mathusalem. 

À ce propos, les enseignants chercheurs ont interpellé le président de la Transition, le Général Brice Clotaire, sur la question de l’apurement de la dette des vacations, qui s’élèverait à 1 milliard de francs CFA. Ils ont demandé l’application de la même procédure employée pour apurer la dette de l’Université des Sciences et Techniques de Masuku (USTM). Au point d’achoppement, l’absence de suivi des conclusions des assises sur le système Licence-Master-Doctorat (LMD) ou encore le lancement tardif des travaux d’extension de l’UOB qui risquent malheureusement de ne pas être disponibles à la rentrée prochaine.

Il faut souligner qu’en dépit de la volonté des autorités de la Transition de restaurer le système universitaire gabonais, l’UOB fait encore face à de nombreuses difficultés. Le Syndicat national des enseignants-chercheurs souhaite donc voir ces problèmes résolus avant de débuter une nouvelle année académique.  « L’année 2024-2025 ne sera pas comme 2023-2024 tant les enseignants-chercheurs et chercheurs attendent l’application intégrale des recommandations du Dialogue national inclusif », a prévenu Mathurin Ovono Ebe.

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