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Tchibanga : des enseignants en présalaire logés dans des conditions indignes

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À Tchibanga, dans la province de la Nyanga, les enseignants de l’école communale D lancent un cri d’alarme aux autorités de la Transition. En présalaire depuis plus de 10 ans, ces porteurs de savoir sont contraints de vivre dans des conditions déplorables, absence d’eau, d’électricité, de sanitaires, et logements délabrés. À l’heure où la restauration des institutions est en marche, ces enseignants réclament que leur dignité leur soit enfin rendue.

Le refus d’affectation, fréquent dans plusieurs localités de l’intérieur du pays, accentue le manque de personnel enseignant. Beaucoup de fonctionnaires rechignent à s’installer dans ces zones en raison des difficultés à trouver un logement décent et de l’absence de confort. Ce problème est particulièrement criant à Tchibanga, où les conditions de vie des enseignants sont indignes.

Des conditions de vies précaires pour un métier noble

A Tchibanga, les logements offerts par l’État sont dans un état de délabrement avancé. Les plafonds fissurés, l’absence d’infrastructures essentielles comme l’eau et l’électricité, ainsi que l’absence de sanitaires rendent la vie quotidienne extrêmement difficile.  « Il n’y a pas de latrine, tout est foutu. Nous sommes obligés de déféquer dans des pots et d’aller vider », a indiqué une enseignante interrogée par Télé Africa. Pire encore, ces bâtiments sont situés dans des zones sujettes aux inondations. Toute chose qui accentue les conditions précaires de ces enseignants. « Si vous venez en saison de pluies vous verrez qu’il y a des jours où on ne traverse pas. On va à l’école en retard parce que toute la cour est inondée, l’eau rentre même dans les maisons », a-t-elle ajouté.

Face à cette situation, les enseignants de l’école communale D appellent les autorités de la Transition à prendre des mesures urgentes pour améliorer leur condition. Alors que le pays aspire à la réhabilitation de ses institutions, ces professionnels, essentiels au développement du pays espèrent que leur situation sera enfin prise en compte. Ils demandent non seulement une régularisation de leurs salaires, mais aussi des conditions de vie dignes, à la hauteur de l’importance de leur mission.

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