Gabon : Zita Oligui Nguema et l’ONG Blessings of the Forest unies pour la valorisation de l’Iboga

En recevant l’ONG Blessings of the Forest, la Première Dame Zita Oligui Nguema a réaffirmé son engagement en faveur de la valorisation des savoirs traditionnels et de la protection des ressources naturelles. Au cœur de cette audience, l’Iboga, plante sacrée gabonaise, érigée en pilier du patrimoine immatériel national.
« L’Iboga, c’est plus qu’une plante : c’est un patrimoine immatériel, un savoir sacré, une force gabonaise », a déclaré Zita Oligui Nguema en marge de l’audience qu’elle a accordée, ce 2 août 2025, aux membres de l’ONG Blessings of the Forest (BOTF), dans le cadre de ses activités à la tête de la Fondation Ma Bannière. Une rencontre empreinte de sens, qui s’inscrit dans la dynamique de dialogue citoyen portée par la Première Dame avec les organisations de la société civile.
L’Iboga, un enjeu de souveraineté culturelle et environnementale
Reconnue pour ses usages thérapeutiques et spirituels, l’Iboga est au cœur de nombreux combats écologiques, scientifiques et culturels. Alors que la plante fait l’objet d’un intérêt croissant à l’international, la Première Dame a tenu à saluer l’action de BOTF-Gabon dans la préservation de ce trésor national. « L’Iboga fait partie de notre identité. Il est essentiel de le protéger, de le transmettre et de l’encadrer », a-t-elle souligné.
Aux côtés de Yann Guignon, président de l’ONG, de Georges Gassita, Marie Lou Miboka Aboghe et du Dr Gretta Soami Mabiala, la Fondation Ma Bannière a exprimé sa volonté d’accompagner les actions de terrain en faveur de la sauvegarde des savoirs traditionnels, de la protection des écosystèmes forestiers, et de l’autonomisation des communautés locales.
Une synergie pour la protection des biens communs
À travers cette audience, Zita Oligui Nguema entend inscrire son action dans une vision intégrée du développement durable, fondée sur la revalorisation des patrimoines locaux et le dialogue avec les forces vives de la société civile. « La forêt gabonaise regorge de ressources uniques. Elle mérite d’être protégée, mais aussi célébrée », a-t-elle affirmé.
Les échanges ont débouché sur une volonté commune de structurer une collaboration durable entre la Fondation Ma Bannière et Blessings of the Forest. Des projets conjoints devraient bientôt voir le jour, notamment dans les domaines de la recherche, de la sensibilisation, et de la valorisation des produits forestiers non ligneux.
Dans un contexte de transition et de quête de souveraineté économique et culturelle, cette rencontre marque un pas important vers la reconnaissance de l’Iboga comme bien commun gabonais, et vers l’émergence d’une écologie enracinée dans les traditions.
GMT TV