Santé : l’obésité facteur de cancers
Selon une étude publiée le 23 mai 2023 par le Centre international de recherche sur le Cancer de Lyon en France, le surpoids et l’obésité seraient responsables de l’apparition d’un demi-million de cancers chaque année dans le monde. Et ce en raison d’une accumulation anormale ou excessive de graisse qui peut nuire à la santé. D’où la nécessité de tirer la sonnette d’alarme sur les bonnes pratiques d’hygiène de vie à adopter au quotidien.
À travers le monde, bon nombre de personnes s’alimentent quotidiennement sans réellement prendre conscience de la nécessité de faire minutieusement attention à ce qu’elles consomment. Pourtant les diététiciens rappellent qu’une alimentation équilibrée est un gage de bonne santé en ce sens qu’elle diminue et ce de manière considérable les risques d’être atteints de cancers et d’autres maladies chroniques. De ce fait, mal s’alimenter peut entraîner davantage de risques de cancers de l’œsophage, du côlon, du rectum, le foie, le pancréas, les reins, le sein en post ménopause, le col de l’utérus et les ovaires pour ne citer que ceux-là.
L’urgence d’adopter une alimentation et un mode de vie sains
Selon les chercheurs du Centre international de recherche sur le Cancer de Lyon, une alimentation équilibrée associée à une activité physique régulière sont des moyens pour prévenir l’obésité et le surpoids ce qui en fait un problème majeur de santé publique puisque touchant lors d’une études faite en 2018, il en ressort que « 3% des cancers masculins et 6% des cancers féminins sont liés à la surcharge pondérale ». Pour le cas du Gabon, la prévalence à l’obésité chez les adolescents est de 18,9% des chiffres alarmants livrés dans le rapport portant sur l’alimentation, la santé et la nutrition des adolescents en milieu scolaire élaboré par le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) en septembre 2023.
Devant ce contexte aussi préoccupant, il est plus que nécessaire pour le gouvernement de lancer des campagnes de sensibilisation afin que les populations reviennent aux bonnes habitudes alimentaires. Entre la malbouffe qui a déjà gagné du terrain dans le quotidien de bon nombre, ajouter à la vie chère qui contraint les Gabonais à se nourrir non pas avec des aliments de qualité, mais en privilégiant plutôt la quantité au risque de mourir de faim. Le problème demeure profond. Que dire du manque d’activité physique ? Le calvaire de la mobilité urbaine et l’insécurité dans nos rues ne donnent pas envie de pratiquer un sport. Mais pour le bien-être de tous, les efforts à tous les niveaux sont attendus.