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Samu social : des malades empêchés de se faire soigner par des anciens agents

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C’est la scène surréaliste vécue ce mardi 26 septembre 2023 par les personnels du Service d’aide médicale d’urgence (Samu) social gabonais. Tôt ce matin, plusieurs anciens agents d’il y a 5 ans ont fait irruption au siège social et chassé les malades qui attendaient d’être reçus. Une initiative inhumaine qui expose ces derniers aux affres de la loi.

À l’heure où le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) s’évertue à appeler au dialogue et à l’exemplarité, il est des compatriotes qui décident de violer allègrement les textes encadrant la vie en société. Quitte à mettre en danger de mort autrui. C’est le cas du groupuscule d’anciens agents qui s’est arrogé le droit d’empêcher les malades d’être pris en charge gratuitement.

5 ans de harcèlement injustifié contre le Samu social !

C’est ce qu’a révélé le Coordonnateur général de ladite structure sociale. « Je suis choqué, par la mise en danger des vies de mes malades et par des actes graves répétés et injustifiés de troubles, de mensonges, de manipulations et d’instrumentalisation par des agents qui ont quitté le Samu social depuis 5 ans », a souligné le Dr. Wenceslas Yaba.

Offrant des soins gratuits à des milliers de personnes depuis sa création en 2017, le Samu social gabonais se veut un outil d’envergure qui permet d’asseoir l’élan solidaire envers les personnes nécessiteuses. Toute chose qui a conduit son premier responsable à se questionner sur la visée de ces personnes qui ont décidé de mettre en danger la vie des citoyens venus se faire soigner.

Le CTRI appelé à davantage soutenir cet outil unique au monde 

Engagé à restaurer la dignité des populations, le Comité pour la transition et la restauration des institutions doit protéger tant les humanitaires qui y travaillent que les centaines de gabonais qui s’y rendent tous les jours avec constance. À ce propos, le Dr. Wenceslas Yaba a fustigé cette initiative « inacceptable » pour une structure qui,dans sa forme actuelle, offre la santé strictement gratuite, scanner y compris, aux populations. 

Poursuivant son propos, le Coordonnateur général du Samu social gabonais a indiqué que « ce n’est pas à un directeur général de payer une dette à titre personnel ». Ces personnes ont porté plainte depuis 5 ans et nonobstant cela, se sont permis tous les canaux possibles comme pour nuire à un individu qui a des résultats irréfutables devant la communauté nationale. Rappelons que l’affaire est pendante devant la Cour d’appel judiciaire de Libreville. Il revenait au pire à ces plaignants de se rapprocher du tribunal simplement et attendre sa décision.

Lyonnel Mbeng Essone

Rédacteur en chef adjoint, je suis diplômé en droit privé. J'ai longtemps fourbi mes armes dans les cabinets juridiques avant de me lancer dans le web journalisme. Bien que polyvalent, je me suis spécialisé sur les questions sociétés, justice, faits-divers et bien sûr actualités sportives.

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