Référendum : vaste campagne de sensibilisation dès ce 02 octobre
« Référendum 2024 : je suis concerné je vote », c’est le thème choisi par le ministère de l’Intérieur et de la sécurité dans le cadre de la campagne de sensibilisation à cette échéance cruciale, qu’il a entamée ce 02 octobre. L’annonce a été faite par Hermann Immongault, patron de ce département, à la faveur d’une conférence de presse animée ce 1er octobre 2024.
C’est en sa qualité de garant de l’organisation des scrutins électoraux et référendaires, conformément à la loi 19/2024 modifiant certaines dispositions de la loi 07/96 du 12 mars 1996, que le ministre de l’Intérieur entend à présent s’assurer d’une pleine mobilisation des populations à la faveur du référendum d’adoption de la nouvelle Constitution qui interviendra d’ici la fin de cette année. Cette campagne d’éducation civique vise donc à permettre aux électeurs de comprendre les enjeux, d’en maîtriser les modalités de participation, mais aussi de favoriser un échange d’idées.
Une commission de 62 membres chargée du déploiement du dispositif
Cette campagne d’éducation civique, qui a débuté ce mercredi 02 octobre et qui s’étendra sur une période initiale de 5 jours, mobilisisera tous les moyens de communication possibles, « afin d’atteindre tous les segments de la population ». Selon Hermann Immongault, cette campagne vise à restaurer la confiance envers les citoyens et entre les citoyens et les institutions. Ainsi, pour y parvenir, seront mis à profit des spots télévisés, radiophoniques, des messages en langues gabonaises, des affiches sur les panneaux publicitaires, les réseaux sociaux, mais aussi une distribution de brochures et de flyers. Tout ceci piloté par une Commission composée de 62 membres, sous la présidence du professeur Télesphore Ondo.
« Nous avons mis en place une commission nationale de campagne, de sensibilisation populaire pour le référendum constitutionnel 2024 », a martelé le ministre de l’Intérieur tout en indiquant les missions assignées à cette instance composée de 62 membres choisis parmi les acteurs de la société civile, des représentants des institutions, les administrations publiques, ainsi que le patronat, entre autres. « Les missions de cette commission tourneront essentiellement autour de la sensibilisation auprès des citoyens, par une approche pédagogique et participative, susciter l’adhésion et la participation de toutes les couches de la population au référendum et discuter des restitutions et observations faites par les populations pendant la phase de la campagne de sensibilisation, tout en dressant un rapport », a indiqué Hermann Immongault.
Notons que cette campagne de pédagogie s’inscrit dans la continuité du processus dont la finalité sera l’adoption d’une nouvelle Constitution. Lequel processus a débuté par une opération de révision du fichier électoral, qui se poursuit d’ailleurs puisque les équipes du ministère de l’Intérieur sont toujours en pleine étude des réclamations formulées par certains compatriotes.
C’est vraiment la dictature! tous les jours bon nombre de gabonaises et gabonais (parmi lesquels des acteurs politiques et ceux de la société civile) ne cessent de marteler que ce projet de constitution souffre de plusieurs manquements; lesquels pourraient de plonger le pays vers une destination que nous redoutons tous. Mais voilà que les autorités continuent de foncer dans leur logique…