Réaménagement du tronçon 1 de la RN1 : relogement effectif par la SAG des personnes affectées par le projet
La Société autoroutière du Gabon (SAG), partenaire de l’État dans la réalisation des travaux de réhabilitation du premier tronçon de la RN1 entre les PK12 et 105, se distingue par le respect de ses engagements en matière de Responsabilité sociale des entreprises (RSE). Un constat qui s’illustre par la prise en compte du relogement des personnes affectées par le projet (PAP), et dont la presse a pu, le 6 octobre dernier, constater l’effectivité de certaines réalisations et la remise de clés aux bénéficiaires.
Au terme du recensement des familles impactées par le tracé, les services de la SAG ont identifié 1 260 personnes impactées économiquement et 77 personnes impactées physiquement, parmi lesquelles, seules 12 ont opté pour une reconstruction de leur bien, le reste ayant fait le choix des compensations financières. Au titre des réalisations, 11 ont été finalisées, dont certaines dans les localités de Nkoltang au PK 31 et Okolassi au PK 35.
Un processus de relogement abouti, grâce à diverses propositions d’accompagnement
Dans le cadre de la compensation de l’impact de ses activités sur les populations riveraines, la SAG a prévu un plan d’accompagnement complet. En effet, à côté des compensations financières, d’autres ont bénéficié de la construction de nouvelles maisons, soit directement par le projet, soit par le mécanisme de l’auto-construction. Parallèlement, la SAG accompagne les personnes affectées sur un certain nombre d’années, dans le cadre du plan de restitution des moyens de subsistance, afin de s’assurer que sur la période, leurs conditions de vie ne se sont pas altérées.
« Avec la construction par le projet, c’est la SAG qui réalise les maisons pour les personnes. Pour l’autoconstruction en revanche, le projet accompagne la personne affectée, grâce à un mécanisme de décaissement par tranche », a précisé Rebecca Oniane, Responsable Sociale à la SAG, non sans ajouter que des Comités locaux de suivi ont été prévus pour l’accompagnement quotidien des personnes.
Des logements modernes, au grand plaisir des bénéficiaires
Au cours de la visite des habitations, certains bénéficiaires n’ont pas manqué d’exprimer leur satisfaction, « ça me fait plaisir que ce projet soit arrivé à son terme. Car au début, ma famille était sceptique. Mais la SAG a été très professionnelle, elle nous a accompagné de bout en bout. On nous a payés par tranche, en fonction de l’avancement des travaux », nous a confié Nguema Ndong, rencontré à Okolassi, qui a opté pour l’auto-construction. Il a par ailleurs vanté les avantages de cette route moderne, qui facilite aujourd’hui le quotidien des riverains.
Même son de cloche pour Angoue Obame Vinssiny, bénéficiaire de Okolassi, qui a opté pour une construction par le projet « l’ancienne maison était en planche en bordure de route. Quand les agents sont venus, ils ont demandé si nous voulions une maison ou de l’argent, on a choisi la maison, car elle a plus d’avantages. Et aujourd’hui, on est satisfait puisqu’ils ont construit la maison sur notre propre terrain ». Pour sa part, madame Mengue Minko, dont l’ancien bien en planche était à usage commercial, entend proposer son nouveau bien en matériaux durables, à la location.
Notons que durant la phase de construction, aucune famille n’a été délogée de son habitation et après la remise des clés, ces familles ont eu droit à un préavis d’un mois pour déménager. Pour sa part, le directeur général de la SAG, Selim Bejaoui, n’a pas manqué d’exprimer sa fierté de voir la satisfaction des récipiendaires à la suite de cette opération « Dans notre plan d’action des installations, nous avons offert, en collaboration avec Meridiam le porteur de projet plusieurs options de reconstruction aux personnes affectées. Ce n’est pas habituel, il faut l’avouer. Aujourd’hui, la SAG est fière d’avoir joué son rôle de garant des normes sociales dans ce projet ».