Rachat d’Assala : Simba Ngabi, rassure sur la « continuité des activités et la sécurité des emplois »
En marge de la cérémonie officielle de remise de l’acte de rachat d’Assala par l’Etat gabonais via Gabon Oil Company (GOC) qui a eu lieu ce lundi 1er juillet 2024 au palais Rénovation, l’administrateur directeur général (ADG), Marcelin Simba Ngabi en a évoqué les grandes lignes. Se voulant rassurant vis-à-vis de l’opinion qui se questionne naturellement sur la question, le chef d’orchestre de cette opération a tenu à rappeler que l’Etat gabonais « racheté non seulement les équipements et les biens, mais également les contrats de travail, ce qui garantit la continuité des activités et la sécurité des emplois ».
Acte à très haute portée souveraine et symbolique, le rachat des actifs d’Assala que vient d’opérer l’Etat gabonais par le truchement de Gabon Oil Company (GOC), s’inscrit dans la dynamique actuelle de reprise en main du secteur pétrolier par l’entremise des compétences locales. Bouclé pour 636 milliards de FCFA, ce rachat d’actifs ne devrait toutefois pas entraîner de changements majeurs au sein de cette structure, bien au contraire. C’est ce qu’a tenu à préciser Marcelin Simba Ngabi, administrateur directeur général de Gabon Oil Company, en marge de la remise de l’acte de cession au président de la transition.
En effet, en dépit du rachat effectué, l’Etat gabonais devrait « conserver tous les emplois (…) il n’est pas question de revoir les effectifs » a-t-il martelé. Avant d’ajouter que l’Etat a racheté « non seulement les équipements et les biens, mais également les contrats de travail, ce qui garantit la continuité des activités et la sécurité des emplois ». Des propos qui ont le mérite d’être clairs et qui ont vocation à rassurer les employés de cet opérateur qui, on le rappelle, est le deuxième plus important du pays.
Continuité et stabilité
Les employés devraient donc continuer à jouir des mêmes conditions de travail, des mêmes avantages et de la même protection que sous la direction précédente, participant même un peu plus au développement d’Assala Energy. Une forme de stabilité qui devrait contribuer à garantir le maintien du niveau actuel de production, qui se situe autour de 45 000 barils/jour.