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Projet de Constitution : Nguia Banda fait preuve de démagogie, selon Jean Delors Biyogue

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C’est une réponse du berger à la bergère qui traduit surtout le niveau de tension politique qu’il y a autour du projet de nouvelle Constitution actuellement en discussion au parlement réuni en constituante. En effet, le Dr. Jean Delors Biyogue a rendu public un texte dans lequel il apporte une réponse argumentée à la diatribe de l’acteur politique, Alfred Nguia Banda contre « Les intellectuels gabonais ayant participé au dialogue national inclusif et au comité constitutionnel national ».

En sa qualité de membre du Comité constitutionnel national, et ayant donc participé à la rédaction du projet de nouvelle Constitution, Dr. Jean Delors Biyogue s’est senti légitime à apporter une réponse sèche à Alfred Nguia Banda, l’accusant au passage de « faire preuve de démagogie ». En effet, l’acteur politique a répondu point par point aux griefs soulevés par le diplômé de sociologie politique

Confusion entre exclusion et conditions d’éligibilité 

Dans sa lettre ouverte aux protagonistes de l’écriture du projet de Constitution, Alfred Nguia Banda a pointé des incongruités dans certaines dispositions parmi lesquelles l’article 53 qu’il taxe d’exclure certains compatriotes, et serait en cela contraire à l’article 28 du même texte. Répondant à ce grief, Jean Delors Biyogue conclut que « Monsieur Alfred Nguia Banda confond exclusion et conditions d’éligibilité que toutes les Constitutions du monde consacrent ».

Ainsi que ce soient les articles 28, 32, 46, 53, 58, 112, 116 ou encore 117 évoqués dans son texte par alfred Nguia Banda, Jean Delors Biyogue les a balayés d’un revers de main, accusant au passage son adversaire politique de verser dans l’invective. « Je m’attendais à ce que le débat soit plus élevé que cela, plus précisément sur le régime présidentiel axé sur une approche différenciée et l’exigence de la séparation des pouvoirs, l’auteur du tract, sur fond d’objectifs non avoués a choisi l’invective qui, en ce temps délicat est extrêmement dangereuse. », a conclu Jean Delors Biyogue.  

Andy Marvine Nze

Fils de Lambaréné, passionné d'écriture et féru des réseaux sociaux, qui a à cœur d'informer sur l'actualité gabonaise et internationale. Avant j'étais chef de classe, maintenant je suis titulaire d'un Master en Sciences Politiques et relations internationales

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