A La UneDerniers articlesJUSTICE

Procès Sogara : Brice Laccruche-Alihanga écope de 3 ans et 10 mois ferme

Lire cet article

C’est décidément la fête contre Brice Laccruche-Alihanga citée à comparaître dans plusieurs affaires en lien avec des supposés détournements de fonds publics malgré la levée de certaines charges. Pour ce qui est de l’affaire Sogara, poursuivi pour plusieurs chefs d’accusation, « BLA » n’a finalement été reconnu coupable que pour « corruption » et écope de 3 ans et 10 mois ferme assortis d’une amende de 10 millions FCFA.

Qui en veut à BLA ? Noureddine Mohamed Bongo Valentin et sa génitrice Sylvia Bongo Ondimba out. Pourtant le cauchemar de l’ancien Directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba se poursuit. À la barre tous les 3 jours dans le cadre de la session criminelle spécialisée 2024, il semble être la tête turque à brouiller. Sinon comment comprendre qu’il est assimilé par le ministère public comme « un mafieux » ? Procès d’intention ou vraie justice, le verdict poussé à questionnements.

BLA reconnu coupable que d’un chef d’accusation mais lourdement sanctionné 

Si comparaison n’est pas raison, il reste que celle entre le cas Noël Mboumba condamné à seulement 2 mois et 27 jours bien que reconnu coupable de 3 chefs d’accusation sur 5 conduit à s’interroger sur la sévérité avec laquelle est jugée Brice Laccruche-Alihanga qui a écopé de 3 ans et 10 mois ferme pour un seul fait. En effet, innocenté pour les faits de détournements de fonds publics sur la base de la nature publique de la fonction de l’auteur de la faute, BLA a vu les faits d’association de malfaiteurs requalifiés.

Si Maître Anges Kevin Nzigou a démontré l’impossibilité pour la Cour criminelle spécialisée de connaître des faits pour lesquels elle n’a pas été saisie, Juste Ambourouet, président dudit Tribunal a souligné qu’une requalification leur est reconnue. Toute chose qui a été mise en branle et vu les faits de « association de malfaiteurs » passés en « corruption ». C’est donc pour cette infraction que le blanc d’Eyougha a été condamné. Il devra en sus verser la somme de 10 millions FCFA au Trésor public. La requête en dommages et intérêts n’ayant pas prospéré.

Lyonnel Mbeng Essone

Rédacteur en chef adjoint, je suis diplômé en droit privé. J'ai longtemps fourbi mes armes dans les cabinets juridiques avant de me lancer dans le web journalisme. Bien que polyvalent, je me suis spécialisé sur les questions sociétés, justice, faits-divers et bien sûr actualités sportives.

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page