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Port-Gentil : un ressortissant camerounais au gnouf pour trafic de faux titres de séjour et permis de conduire

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Tanyi Takem Takuembangha c’est son nom. Ce ressortissant camerounais a été arrêté récemment par les éléments de la Brigade Centre de gendarmerie de Port-Gentil dans la province de l’Ogooué Maritime. Cet homme d’une soixantaine d’années, a été placé sous mandat de dépôt pour faux et usage de faux. Une activité illicite que cet individu exerçait depuis plus de 20 ans exclusivement avec ses compatriotes pour la somme de 25 000 FCFA. 

Faussaire invétéré avec en prime une grande renommée dans cette activité illicite, Tanyi Takem Takuembangha a été arrêté dans sa carrière de plus de 20 ans par les agents de la brigade de gendarmerie de Port-Gentil. En effet, depuis 2021 le ressortissant camerounais était passé maître, depuis dans la délivrance des faux bordereaux papiers. Notamment des titres de séjour, des fausses fiches d’enregistrements, de faux permis de conduire, de fausses cartes consulaires, de faux certificats médicaux, de faux certificats de travail, de fausses attestations de formation, de faux CV et biens d’autres documents administratifs. Et ce moyennant la modique somme de 25 000 FCFA.

Un business lucratif pour Tanyi Takem Takuembangha

Au cours de son audition, le mari et père de trois enfants a déclaré exercer cette activité pour soutenir ses compatriotes dans la recherche d’emplois. « Au début, je faisais ça parce que je n’avais pas de travail. Mais dès que j’ai acheté le taxi, en 2019, j’ai arrêté. Je délivrerai les papiers seulement à mes frères camerounais anglophones qui sont ici. C’était pour les aider à trouver quelque chose à faire ». Au regard des révélations faites par l’indélicat, il existerait alors plusieurs de ses compatriotes qui seraient dans la cité pétrolière avec de faux documents administratifs. Et peut-être même dans le pays.

Tanyi Takem Takuembangha John a été écroué à la prison centrale de Port-Gentil. Ce dernier est donc  poursuivi pour faux et usage et de faux. Un crime prévu et puni par l’article 121 et suivant du code pénal Gabonais. Il risque désormais jusqu’à 5 ans de prison.

Esther Kengue

Diplômée en Communication des organisations, l'écriture est une vocation que je mets au quotidien au profit de la rédaction de Gabon Media Time pour servir mon pays.

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