Port-Gentil : le mauvais management des sociétés Ayoba catering et TPSI du groupe Mémo décrié
Les agents de la société Ayoba Catering et TPSI du groupe Memo sont une fois de plus montés au créneau. En effet, depuis leur dernier cri lancé il y a un an, au cours duquel ces employés revendiquaient leur salaire des solutions n’ont toujours pas été trouvées. Une situation invivable pour ces pères et mères de famille qui ne demandent qu’à rentrer en possession de leur dû afin de prendre en charge leurs familles respectives.
Colère et désolation sont assurément les sentiments qui animent les anciens agents des entreprises Ayoba Catering et TPSI du groupe Memo. Depuis des ans, ces hommes n’ont qu’un seul désir qui est de rentrer en possession de leurs droits. « Un an après, nous sommes toujours dans la même situation. L’entreprise s’est engagée à payer les salaires au plus tard le 5 de chaque mois, à compter de janvier 2024. Rien n’a changé vu qu’elle paye toujours après deux ou trois mois », a déclaré un agent qui a tenu à garder l’anonymat.
Les agents toujours en attente
Selon des sources, dans ces sociétés, il est très difficile que les revenus des employés atteignent et soient au-dessus du SIMG. Des faits qui font en sorte que bon nombre d’entre eux ont du mal à se vêtir convenablement, à se loger, se soigner, à scolariser leurs enfants, etc. D’après ces agents, « Pour ce qui est de la seule prime que nous avons, les agents exécutants touchent 4 777 FCFA de prime journalière. Il faut savoir qu’il y a des travailleurs quand ils vont sur site, s’ils font 10 ou 20 jours, multiplions ça par la prime pour voir ce qu’ils gagnent afin de nourrir leurs familles. C’est misérable ! ».
Il faut dire que les licenciements sont une tradition dans ces entreprises. Lors du mouvement d’humeur d’octobre 2023, ils dénonçaient le non-versement de leur situation sociale. Aujourd’hui, certains se sont rendus compte que les cotisations sociales sont bel et bien prélevées de leurs bulletins de salaire, mais elles ne sont jamais versées. « Apparemment les licenciements doivent être la marque de fabrique des dirigeants de ce groupe, qui se croient tout puissants. Il n’y a pas longtemps, il a fait enfermer des agents qu’il accuse d’avoir volé. Aucune preuve comme toujours n’a été apportée », ajoute-t-il. Pourtant ‹‹ L’entreprise nous avait assuré qu’elle allait respecter l’article 180 du Code du travail, mais rien n’a changé à ce jour. Il prélève dans les bulletins de salaire, les cotisations sociales sans jamais les reverser».
Comme seul recours dans la résolution de leur situation, les agents d’Ayoba catering et de TPSI du groupe Mémo espèrent une intervention du Comité pour la transition et la restauration des institutions CTRI, afin qu’ils retrouvent leur honneur et leur dignité. « À Port-Gentil on ne respecte pas la dignité des travailleurs parce que certains chefs ayant des rapports étroits avec les barons de la province, estiment qu’ils peuvent violer impunément le code du travail. Que le ministère du travail fasse son travail car, on se rend compte qu’il y’a un système d’entretien de la précarité ››. Ils comptent déclencher une grève générale illimitée si leurs patrons continuent de piétiner leurs droit