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Port-Gentil : cri de détresse d’un compatriote paralysé

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Père de deux enfants, Emmanuel Recomba, un Gabonais âgé de 32 ans, résident à Port-gentil dans la province de l’Ogooué-maritime est complètement livré à lui-même. Paralysé des membres inférieurs avec un état de santé critique, ce dernier lance un appel à l’aide à l’endroit des plus hautes autorités de la transition afin qu’une aide lui soit apportée. 

Emmanuel Recomba, un compatriote et père de deux enfants vit sa descente aux enfers. En effet, paralysé des deux jambes, le jeune homme vit dans des conditions extrêmement difficiles au quartier côte d’Azur dans le 2ème arrondissement de la commune de Port-gentil. « Je fais tout sur place même les selles, il faut qu’on m’injecte pour uriner car j’ai des difficultés à pisser. Je n’ai pas de moyens depuis que je suis sorti de l’hôpital, c’est une sœur de l’église qui m’a aidé à faire la CNAMGS. Je suis dépourvu de force et de moyens pour faire le reste » a-t-il confié à nos confrères de Gabonactu. 

Le calvaire d’Emmanuel Recomba a débuté il y a quelques mois 

Ayant un lourd passé notamment d’ex prisonnier, Emmanuel Récomba avait une énième fois fait l’objet d’accusations mais cette fois-ci de kidnapping supposé d’une jeune fille. C’est alors qu’il va subir une justice populaire puis sera conduit auprès de la Direction générale de recherches (DGR) il aurait subi un traitement qui ne dit pas son nom et depuis ce jour Emmanuel Recomba s’éteint à petit feu. «  j’ai commencé à chuter car je faisais des diarrhées-vomissements à répétition. La prison et l’hôpital de N’tchengué se sont battus pour que je sois en vie, et que je sois suivi et sorte le plus rapidement possible de ma détention » a-t-il révélé. Afin de comprendre ce qui affecte sa santé, des examens effectués ont montré la présence d’objet de morceaux de fer et des aiguilles dans ses bras et à sa colonne vertébrale. 

Sans ressources et sans secours, Emmanuel Récomba s’en remet au gouvernement de transition, particulièrement le ministre des Affaires sociales Nadine Nathalie Awanang. « Le médecin m’a dit que c’est une opération à risque et aujourd’hui la roue de mon tricycle s’est cassée, donc j’ai des problèmes pour me déplacer » a-t-il déploré. La restauration des institutions exige tout de même que l’assistance soit portée à l’endroit des personnes vulnérables. Gageons que ce cri de détresse sera entendu par les autorités, et qu’elles agiront promptement. 

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