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Octobre rose : la Cour Constitutionnelle au rendez-vous de la 10ème édition

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A l’instar de plusieurs administrations et institutions du pays, la Cour constitutionnelle de transition a convié ce 31 octobre 2023 son personnel à une séance de sensibilisation et de dépistage contre les cancers féminins. Un événement qui s’inscrit dans le cadre des commémorations de la 10ème édition d’Octobre rose, porté cette année par le président de cette institution, Dieudonné Aba’a Owono, représenté par le Juge constitutionnel, Madame Afriquita Dolores Agondjo ep. Banyena.

Pour la 5ème année consécutive, la plus haute juridiction du pays a honoré cette grande messe de la lutte contre les cancers féminins. Sous le thème « Contre le cancer, je m’engage pour une vie saine », la 10ème édition a tenu toutes ses promesses. En effet, le personnel venu nombreux a pu être édifié par des spécialistes du ministère de la Santé, sur les cancers du sein et du col de l’utérus, facteurs d’un nombre important de décès lorsqu’ils ne sont pas détectés précocement. 

Un engagement réaffirmé de la haute institution dans la t-lutte contre les cancers féminins 

La Cour constitutionnelle a une fois encore répondu présente au rendez-vous d’Octobre rose, qui renvoie à la sensibilisation et au dépistage contre les cancers du sein et du col de l’utérus. Le Juge constitutionnel, Madame Afriquita Dolores Agondjo ep. Banyena, qui a ouvert le séminaire de sensibilisation au nom du président de la Cour constitutionnelle de transition empêché et à qui elle a rendu hommage, a remercié les agents du ministère pour leur collaboration à cette initiative, et a surtout encouragé le personnel féminin à se faire dépister.  

« Les progrès réalisés dans la recherche médicale et les efforts dans le domaine de la prévention, nous permettent quand-même d’être optimistes. C’est pourquoi, nous voulons souligner ici l’importance d’une prévention efficace, qui est à nos yeux cruciale », a-t-elle déclaré. Considérant que face aux cancers du sein et du col de l’utérus, « Il vaut mieux agir que réagir », elle a lancé un appel à toutes les femmes en service au sein de l’institution, afin de « profiter de ces moments fort-utiles, en vue de bénéficier d’une mammographie et d’un examen gynécologique ». 

Le personnel de la Cour constitutionnelle édifié sur les facteurs de risque 

Le ministère de la Santé, à travers le Programme national de prévention et de contrôle des cancers, se tient aux côtés des administrations et entreprises dans la lutte contre les cancers. Cette fois encore, les experts dépêchés à la haute juridiction se sont montrés pédagogues, face à un public conquis. En effet, le Dr. Ambounda Ledaga Nathalie, Directrice du Programme a rappelé l’importance d’une pratique sportive régulière, du maintien d’une vie saine, et surtout d’un dépistage précoce contre les cancers féminins. 

« Les produits de maquillage, les anti transpirant, l’alcoolisme, le tabagisme, sont des facteurs de risque sur lesquels nous pouvons agir, grâce à nos comportements », a-t-elle martelé. Par ailleurs, le cancer du col de l’utérus étant sexuellement transmissible, la spécialiste à insisté sur la nécessité d’adopter des comportements responsables. « Il y a des phénomènes naturels pour lesquels nous ne pouvons rien faire, c’est le cas de transmission du cancer du sein à travers l’hérédité. Mais à propos du cancer du col de l’utérus, il est possible de réduire les facteurs de risque en évitant de multiplier des partenaires sexuels », a insisté le Dr. Ambounda Ledaga Nathalie. 

Notons que la journée s’est poursuivie par une séance de dépistage à laquelle ont pris part de nombreuses femmes en fonction à la cour constitutionnelle.

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