Paris : Ogoula-Akiko vante la collaboration culturelle entre la France et le Gabon
Lors de la XIVe Conférence des ambassadeurs africains de Paris, l’ambassadrice du Gabon auprès de l’Unesco, a souligné l’importance du « dialogue culturel » pour promouvoir la paix durable. Rachel Annick Ogoula-Akiko a mis en lumière la pertinence de la collaboration culturelle entre le Gabon et la France. Un outil de développement en constante gestation.
« La culture est une arme puissante pour maintenir des relations pacifiques entre les peuples », a indiqué Rachel Annick Ogoula-Akiko insistant sur le fait qu’aucun développement durable n’est possible sans une forte composante culturelle. Pour la chef de la diplomatie gabonaise auprès de l’Unesco, la culture française a été un catalyseur de l’excellence des relations diplomatiques entre nos deux Etats.
De la nécessité de vendre la destination Gabon
L’Unesco, dont le siège se trouve à Paris, représente une plateforme politique et diplomatique essentielle. D’ailleurs, Rachel Ogoula-Akiko y en a saisi l’occasion d’évoquer la diplomatie culturelle comme un vecteur clé de la coopération entre l’Afrique et la France. Rappelant que le Gabon, membre de l’Unesco depuis 1960, est attaché à la diplomatie multilatérale. Et ce, via une démarche qui vise à valoriser son riche patrimoine culturel, matériel et immatériel.
Pour l’ambassadrice du Gabon à l’Unesco, l’inscription de deux sites gabonais au patrimoine mondial de l’Unesco : le site de la Lopé-Okanda en 2007 et le Parc national de l’Ivindo en 2021, témoigne de l’engagement du pays à préserver ses richesses culturelles et naturelles. Non sans manquer de marteler que la collaboration étroite avec la France se veut un modèle de coopération culturelle matérialisé par l’Institut culturel français à Libreville.
Un outil social puisqu’il soutient les initiatives culturelles locales. Pour clore son propos, la diplomate gabonaise a également mentionné un accord récent pour le retour de 90 biens culturels au Gabon. Toute chose qui marque un pas important vers la réappropriation de notre patrimoine assis sur une démarche plus franche entre Libreville et Paris. Au reste, Rachel Ogoula-Akiko a affirmé que le Gabon continue d’œuvrer pour une diplomatie culturelle dynamique, soutenue par des partenariats internationaux et un dialogue efficace.