ONEP : vers une grève d’avertissement de 9 jours dans le secteur pétrolier !

C’est à la faveur d’une conférence de presse animée dans un hôtel de la place que le bureau de l’Organisation nationale des employés du pétrole (ONEP) a réagi au « sabotage des travaux de la commission pour le dialogue social dans le secteur des hydrocarbures » par l’UPEGA. En réaction, les syndiqués se disent prêts à entamer une grève d’avertissement d’une de 9 jours qui pourrait paralyser l’activité du 21 au 29 août prochain.

Qu’est-ce qui constitue un frein à la mise en œuvre effective de la Commission pour le Dialogue Social dans le Secteur des Hydrocarbures suggérée par le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI)? Selon les membres de l’Organisation nationale des employés du pétrole, la réponse est à trouver chez les directeurs généraux membres de l’UPEGA. Selon l’ONEP, les travaux devant aboutir à la signature des accords finaux auraient été boycottés par un « cartel ».

Le Gén. Oligui Nguema comme solution ultime à ce conflit en gestation !

Depuis le 30 août 2024, l’ONEP s’est engagée dans le maintien de la stabilité économique en privilégiant « pendant 10 mois toutes les voies de dialogue social ». Et ce, dans l’intérêt économique de la nation. Fort de cette exemplarité, le Président de la transition a pris l’arrêté n°024/PT-PR portant création, attributions et organisation de la commission pour le dialogue social dans le secteur des hydrocarbures. Lesdits travaux ont consisté à passer au crible les maux qui cristallisent le climat social dans le secteur pétrolier.

Il en sera trouvé des solutions idoines. Seulement, aux dires de l’ONEP « au moment de la signature des accords finaux le lundi 29 juillet 2024, il y a eu une volte-face des directeurs généraux des principales sociétés membres de l’UPEGA sabotant ainsi toutes les avancées ». Las de subir une énième déstabilisation ourdie par certains, l’ONEP se réserve le droit du déclenchement d’une grève générale d’avertissement d’une durée de 9 jours et ce, du 21 au 29 août 2024. Le patron du CTRI est donc appelé à éteindre le feu en sa qualité d’autorité suprême.