Ntoum : la livraison du Palais de justice pour octobre 2024
Afin de s’enquérir de l’état d’avancement du palais de justice de Ntoum, dont les travaux ont débuté depuis près de 20 ans déjà, le ministre de la Justice, Gardes des sceaux, Paul Marie Gondjout a effectué une descente sur le terrain dans le département du Komo-Mondah le 4 mai dernier. Un état de lieu au cours duquel l’entreprise chargée d’exécuter les travaux a annoncé la livraison de l’infrastructure pour le mois d’octobre 2024 nous rapporte notre confrère Gabonreview.
Situé dans le département du Komo-Mondah, le palais de justice de Ntoum dont la construction avait été abandonnée a vu ses travaux être relancés par les plus hautes autorités de la transition en tête desquelles le Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema qui souhaite que le personnel du secteur de la justice fournisse un meilleur rendement. Et ce en rendant la justice accessible aux citoyens et par la répartition les compétences issues de l’ordre judiciaire dans des installations modernes. D’où la présence du membre du gouvernement sur le chantier.
Le palais de justice de Ntoum opérationnel à 80%
Exécuté à un peu plus de 80%, par l’entreprise adjudicataire Consortium international bâtiment travaux publics (CIBTP), le ministre de la Justice, Gardes des sceaux, Paul Marie Gondjout visiblement satisfait a précisé que « les portes du palais de justice s’ouvriront officiellement au public selon les prévisions, en octobre prochain ». Ainsi, le nouvel édifice composé d’un bâtiment constitué de 2 ailes comprend une cinquantaine de bureaux, 2 salles d’audiences pour le traitement des affaires civiles et pénales, et un parking d’une capacité d’accueil de plus de 350 véhicules.
Par ailleurs, le membre du gouvernement a rappelé à la société Consortium international bâtiment travaux publics (CIBTP), de veiller au respect des exigences des autorités de la transition. Puisque l’édifice devrait accueillir les magistrats du siège et du parquet, les chefs de juridictions et greffiers qui seront affectés lors du prochain Conseil supérieur de la magistrature et devrait permettre de désengorger le tribunal de première instance de Libreville.