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Moyen-Ogooué : les parlementaires de la Transition originaires de l’Ogooué et des Lacs au contact de leurs compatriotes

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Du 20 au 22 août 2024, les parlementaires de la Transition originaires du département de l’Ogooué et des Lacs sont allés au contact des populations. Objectif, faire l’économie des travaux parlementaires de la dernière session et recueillir leurs doléances.

C’est l’Hôtel de ville de Lambaréné qui a servi de cadre aux rencontres entre populations et parlementaires de la Transition. En effet, la dense activité parlementaire à laquelle étaient soumis les députés et sénateurs ces derniers mois nécessitait que Séraphin Akure Davain, Thierry Nang, Brigitte Koumba, Madeleine Revangué, Marc Eli Biyoghe, Jean Robert Goulongana, Pierre Kessani et Jean Pierre Koumba mettent à profit leurs vacances afin de répondre à cette exigence de transparence. 

Il ne revient pas aux parlementaires de construire des routes et des écoles 

C’est en présence des autorités locales, auxiliaires de commandement et des populations locales que ces parlementaires de la Transition ont dressé le bilan des actions menées à Libreville, dans l’optique d’améliorer leurs conditions de vie. En effet, de la loi sur la suppression du haut-commissariat de la République à celle sur la commission des droits de l’homme, en passant par la signature d’accords économiques en vue de résorber la question du chômage, ou encore la loi sur le Code électoral. Akuré Davain et ses collègues ont passé au peigne fin toutes les questions aux forts enjeux. Ainsi, la question du référendum n’a pas été en reste des discussions.

A ce propos, « les parlementaires ont pris la décision sage de revenir parler de la question du vote après l’adoption à leur niveau, de la nouvelle Constitution », peut-on lire dans le compte rendu des rencontres. Sur un tout autre point, députés et sénateurs de la transition originaires du département de l’Ogooué et des Lacs ont tenu à lever l’équivoque sur un amalgame souvent fait à propos des missions des parlementaires, telles que fixées par la Constitution. Sur cette question, Akuré Davain et ses camarades ont indiqué a que « il ne leur revient pas de construire des écoles, des routes, des hôpitaux, créer des emplois, etc., mais plutôt de voter des lois, consentir l’impôt et contrôler l’action du gouvernement ». Un discours de franchise, qui tranche avec la démagogie souvent érigée en norme en politique. 

Il faut dire que les parlementaires de la Transition originaires de cette partie du pays se sont dans un second temps attelés à écouter longuement les besoins des populations locales, qui sont de divers ordres. En effet, de l’accès à l’eau potable, en passant par le chômage, le pouvoir d’achat ou encore la rentrée scolaire qui profile à l’horizon, députés et sénateurs de la Transition ont indiqué que certains de ces problèmes peuvent trouver des solutions au niveau local et d’autres non. Quoi qu’il en soit, Akuré Davain et ses collègues entendent bien transmettre ces doléances à qui de droit.

Andy Marvine Nze

Fils de Lambaréné, passionné d'écriture et féru des réseaux sociaux, qui a à cœur d'informer sur l'actualité gabonaise et internationale. Avant j'étais chef de classe, maintenant je suis titulaire d'un Master en Sciences Politiques et relations internationales

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