Moanda : à peine gracié, « Ja rule » tue celui qui l’aurait trahi
C’est l’histoire digne d’un film hollywoodien qui s’est déroulée récemment à Moanda dans la province du Haut-Ogooué. Selon notre confrère du quotidien L’Union, à peine sorti de prison car ayant bénéficié de la grâce présidentielle du Général Oligui Nguema, un jeune compatriote répondant au nom de Jessy Mbounda vient de reprendre le schéma de la maison d’arrêt de Yéné pour avoir ôté la vie à Ezéchiel Dan Ndoumba qu’il accuse de trahison.
Où va la jeunesse gabonaise ? C’est la question qui taraude les esprits des populations qui ne savent plus à quel saint se vouer face à la hausse de la délinquance juvénile plus que jamais à la mode. Dernier fait en date, les représailles qui auraient coûté la vie à Ezéchiel Dan Ndoumba accusé par son bourreau de l’avoir vendu aux autorités judiciaires. Le présumé meurtrier aurait décidé de retirer le souffle de vie à autrui alors qu’il a recouvré la vie grâce au Président de la transition.
Une grâce inutile pour Ja rule ?
Si le Président de la transition le Général Oligui Nguema avait cru bon d’offrir une seconde chance à 1000 détenus des prisons au Gabon, il semble que certains préfèrent la condition carcérale. C’est le cas d’un repris de justice plus connu sous le nom de « Ja rule ». Ce jeune homme vivant à Moanda aurait décidé de régler ses comptes pour traîtrise. Les faits se seraient déroulés dans la nuit du 3 au 4 Mai 2024.Ce soir-là, Jessy Mbounda alias « Ja rule » aurait pris l’initiative de retrouver celui qui aurait vendu la mèche pour qu’on l’incarcère.
Face-à-face, la dispute éclate entre les deux protagonistes mais des passants plus âgés les séparent en leur prodiguant des précieux conseils. Si Ezéchiel passe l’éponge en s’excusant, « Ja rule » n’en démord pas. C’est ainsi qu’aux alentours de 3 heures, en rentrant d’une soirée avec d’autres amis, la victime est agressé à au couteau par Jessy Mbounda. Par la suite, il disparaît dans la nature. Ce n’est que quelques heures après que les éléments vont l’interpeller sur la base des témoignages de leur altercation. Dos au mur, il passe aux aveux d’un air fier. Sapristi !