Masque Ngil : le verdict connu le 19 décembre prochain !
Au centre des débats publics depuis sa vente record à 4,2 millions d’euros alors qu’il avait été acheté 150 euros, le masque Ngil devrait connaître un épilogue le 19 décembre prochain. C’est ce qu’a annoncé le Tribunal judiciaire d’Alès, le mardi 31 octobre. Et ce, alors que l’État du Gabon mise toujours sur une restitution de ce trésor.
Où est le masque Ngil originaire du Gabon ? Une question à plusieurs millions d’années d’histoire et d’euros à laquelle devra réponse le le Tribunal judiciaire d’Alès. Et ce, alors même que l’acquéreur qui serait un collectionneur serait perdu de vue. D’ailleurs la présidente de ladite juridiction a récemment que « nous ne savons rien sur sa localisation ».
Une décision attendue par tous le 19 décembre prochain !
En attendant d’avoir des réponses à ces zones d’ombre qui pourraient complexifier la gestion de cette affaire, le Tribunal judiciaire d’Alès ne baisse pas les bras. C’est en tout cas ce qui a été annoncé le mardi 31 octobre dernier. Acheté 150 € par un brocanteur avant d’être revendu 4,2 millions d’euros aux enchères, la paternité de ce masque gabonais a été débattue devant les juges en France.
Un schéma à 3 inconnues puisqu’il en ressort de cette audience médiatique que le couple vendeur exigerait un remboursement sur la base de la bonne foi. Pour sa part, l’État gabonais dont la voix est portée par le Dr. André Jacques Augand demeure disposé à faire rapatrier cette partie du patrimoine culturel fang et donc du terroir. Le délibéré fixé au 19 décembre 2023 devrait être des plus haletants.
Un rarissime objet au coeur de la tourmente !
Si peu de personnes semblent cerner la portée symbolique et culturelle du masque Ngil, l’acquéreur a vite cerné la richesse qu’il détenait. Pourtant, Ouest France rapporte que le couple vendeur originaire d’Eure-et-Loire avait « fait appel à un brocanteur pour se débarrasser des objets présents dans sa résidence secondaire du Gard ». Au nombre desdits objets, l’objet de la discorde.
Il va sans dire que cet objet n’avait que peu de valeur pour ces derniers. Lesquels semblent désormais intéressés au regard de la valeur vénale acquise par le bien. Pour rappel, ce masque Ngil du Gabon avait été vendu aux enchères à 4,2 millions d’euros. Sapristi ! Représentant le Gabon, Me Olivia Betoe, a souligné qu’une plainte pour recel a été déposée en mars 2023 par le collectif Gabon Occitanie. L’aiguille tourne.