Maroc : les étudiants gabonais privés de bourses depuis 2 mois par l’ANBG !

Depuis plus de deux mois, les étudiants gabonais boursiers au Maroc vivent une situation alarmante. L’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG) aurait suspendu les paiements des bourses sans motif. Résultat, de nombreux jeunes compatriotes sont dans une détresse financière extrême. L’indifférence de l’agence rattachée à la Présidence de la République a des répercussions directes sur leur parcours académique et leur vie quotidienne.

C’est par le biais d’un exposé de faits auquel sont jointes des preuves tangibles de relance que le Comité des boursiers du Gabon au Maroc a contacté la rédaction de Gabon Media Time (GMT) pour mettre en lumière la difficulté face à laquelle ils font face depuis des mois. La privation des allocations d’études. Selon eux, l’absence de soutien financier depuis 2 mois a contraint plusieurs étudiants à abandonner leurs études, incapables de régler leurs frais de scolarité. Sapristi !

Les Gabonais du Maroc en marge de la félicité ?

C’est en tout cas la constatation qu’il est aisé de faire au regard de l’abandon manifeste dont ils font l’objet. Les étudiants gabonais qui sont inscrits dans des établissements privés se trouvent dans une situation particulièrement précaire. Ne pouvant même pas récupérer leurs relevés de notes. Des documents essentiels pour le suivi de leur dossier boursier puisque sans eux, l’accès aux bourses devient un chemin semé d’embûches, aggravant ainsi leur vulnérabilité.

Les conséquences ne se limitent pas aux difficultés administratives. De nombreux étudiants se verraient contraints de réduire leurs dépenses au strict minimum. Renonçant même à des besoins fondamentaux comme la nourriture et le logement. Selon un des plaignants, la majorité des étudiants gabonais finissent par se tourner vers des emplois précaires pour survivre. Ce qui perturbe gravement leur concentration et leur réussite académique. 

Ce climat d’incertitude est à l’origine de l’angoisse palpable. De nature à compromettre leurs perspectives d’avenir. Face à cette situation, l’ANBG devrait réagir promptement pour restaurer la confiance des étudiants gabonais. L’administration étant le reflet de la politique académique du Président de la Transition le Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema. Ainsi, il est souhaitable que le Pr. Ruffin Ndjambou fasse de la transparence et une communication claire sur la gestion des bourses. L’enjeu est de taille : il s’agit non seulement de soutenir les futurs leaders du Gabon, mais aussi de préserver l’image du pays à l’international.