Lycée Bac-Aviation : les parents d’élèves se cotisent pour combler le déficit en enseignants
Alors que les cours ont débuté depuis 2 mois, le déficit d’enseignants au sein de certains établissements du pays demeure. C’est le cas notamment au lycée Bac-aviation de Port-Gentil où les parents dont les enfants sont inscrits dans ledit établissement ont décidé de se cotiser pour combler ce manque.
En dépit des 1000 postes budgétaires dont le Général Oligui Nguema a doté le corps enseignants, la problématique du manque d’enseignants reste entière. En effet, de nombreux établissements sont confrontés à cette problématique au grand dam des élèves. Désireuse de voir ses enfants être correctement formés, l’Association des parents (APE) d’élèves du lycée Bac-aviation a lancé une collecte pour recruter 22 vacataires. Une situation qui devrait interpeller le ministre de l’Education nationale, Camélia Ntoutoume Leclercq
Une récolte de fonds pour le recrutement d’enseignants vacataires
Cette année encore dans l’intérieur du pays les élèves ont battu le bitume pour dénoncer le déficit en enseignants qui les accable. Des jeunes qui parfois arrivent en classe d’examen sans qu’ils n’aient reçu des cours dans des matières essentielles telles que les mathématiques dont on évalue l’insuffisance à environ 300 professeurs à l’échelle du pays. Face à cette pénurie constatée chaque année, les parents désespérés n’ont eu d’autre choix que de mettre la main à la poche. En effet, l’APE du lycée Bac-aviation a décidé de financer le recrutement de quelques vacataires.
L’an dernier les parents sont parvenus à prendre en charge 17 enseignants mais cette année le besoin a été évalué à 22. Ne pouvant faire face toute seule à ce recrutement, l’APE sollicite de l’aide. A cet effet, un comité de pilotage a été mis en place pour assurer la gestion transparente de l’argent récolté. Toute personne désireuse de contribuer est invitée à contacter le 077 39 88 28 ou le 062 74 42 43.
Si les parents d’élèves parviennent à régler le déficit au lycée Bac-aviation de nombreux autres établissements répartis sur l’ensemble du territoire restent confrontés à cette même difficulté. Comment demander à ces élèves l’excellence quand on est incapable de leur offrir de bonnes conditions d’appentissage? Une question sur laquelle est attendue l’autorité ministérielle en charge de l’Education nationale, Camélia Ntoutoume Leclercq.
Iris Obanga