Libreville : Un agent de la GR accusé de complicité de meurtre à dragon
Ce lundi 22 avril 2024 les habitants du quartier dragon dans le 3ème arrondissement de Libreville ont été témoins d’une scène pour le moins tragique. Selon le récit rapporté par TV+ Afrique, aux environs de 11 heures, un compatriote aurait été mortellement poignardé au cours d’une bagarre avec un couteau octroyé par un agent de la Garde Républicaine.
C’est le sujet qui alimente les conversations dans les rues de Libreville mais également sur la toile. Tout aurait commencé le dimanche 21 avril 2024, deux jeunes garçons vivant au quartier Dragon se seraient bagarrés. Le motif serait une paire de babouches d’une valeur de 7 000 FCFA. Alors que la victime pensait le conflit terminé, le lundi 22 au environs de 11 heures, son adversaire serait revenu avec du renfort. Il s’agit de deux agents qui seraient de la Garde Républicaine.
L’arme blanche fournie par l’agent
Était-ce pour intimider son adversaire? Seul l’auteur du crime pourrait répondre à cette question. En effet, ayant repris de l’assurance, ce dernier aurait à nouveau déclenché une bagarre avec la victime. Au cours de celle-ci, son frère l’agent de la Garde Républicaine lui aurait fourni un couteau. Le bagarreur aurait donc utilisé l’arme blanche pour l’enfoncer au niveau du cœur de son adversaire.
Ainsi, la victime est tombée. Selon des témoignages, elle aurait été poignardé à plusieurs reprises. Les populations se seraient directement jetées sur l’agent de la Garde Républicaine. On est passé de peu à la vindicte populaire. Cette histoire vient remettre au goût du jour la moralité de nombreux agents de forces de l’ordre mais surtout les défaillances existentiel dans le processus de recrutement.
Comment se sentir en sécurité dans un pays où les plus grosses bavures sont commises par ceux qui sont censés nous protéger. Espérons que la mise en place de patrouilles motorisées et pédestres dans nos quartiers annoncée par le président de la transition changeront la donne. Pour l’heure, une enquête a été ouverte. Nous y reviendrons.