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Libreville : quand l’UCET traîne volontairement les pieds pour le dédommagement d’un jeune Gabonais

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Depuis six mois, l’Unité de coordination des études et des travaux (UCET) retarderait délibérément le dédommagement de Steeve Audrey Toulaby Toulaby, un jeune Gabonais dont les deux studios ont été détruits pour la construction d’une voie de contournement sur le terrain de son père. C’est en tout cas ce qu’il a confié à la rédaction de Gabon Média Time profitant de cet échange pour lancer un cri de détresse aux autorités de la Transition.

C’est par le biais d’une interview sur Gabon Média Time que Steeve Audrey Toulaby Toulaby a tenu à interpeller les autorités de la Transition sur les difficultés qu’il rencontre pour rentrer en possession de son dédommagement de 4,4 millions de FCFA. Une somme qui devait lui être versée après la destruction de ses biens situés au quartier PK 7 dans le 6ème arrondissement de Libreville.

6 mois d’attente toujours rien

En effet, dans un premier temps, les agents de l’UCET ont rejeté sa demande sous prétexte qu’il aurait construit après le recensement réalisé dans le cadre des travaux d’aménagement du bassin versant du PK7. « Ils m’ont fait savoir que je ne pourrai ni être dédommagé ni être relogé parce que j’ai construit après le recensement », a-t-il expliqué. Après deux réponses défavorables, le jeune Gabonais a tenté de contacter les autorités par le biais de courriers. Il a notamment écrit au président de la Transition, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema, au Premier ministre, Raymond Ndong Sima, et au ministre des Travaux publics, le Général Flavien Nzengui Nzoundou.

C’est finalement le secrétaire général dudit ministère qui aurait porté son problème auprès de l’UCET. Malheureusement, la structure étatique n’a pas rempli son rôle, faisant balader ce jeune Gabonais depuis 6 mois. Les agents de l’UCET auraient évalué son bien à 4,4 millions de FCFA, une sous-évaluation qu’il aurait fini par accepter, épuisé par la situation. En dépit de cela, six mois plus tard, toujours rien. 

« Je ne pense pas que ce soit cela redonner aux Gabonais leur dignité. C’est pourquoi j’interpelle le Général Brice Clotaire Oligui Nguema et le Général Flavien Nzengui Nzoundou », a déclaré Steeve Audrey Toulaby Toulaby.Des mots prononcés avec l’espoir que les plus hautes autorités du pays interviennent enfin pour résoudre son problème.

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