Libreville : les passages piétons quasi inexistants, un danger pour les usagers

C’est un constat indéniable dans les grandes artères de Libreville, les passages piétons se font de plus en plus rares. Là où ils existent, les bandes blanches sont presque effacées, rendant la traversée périlleuse pour les piétons. Aux carrefours de Nzeng-Ayong, Charbonnages ou encore devant certains établissements scolaires, l’absence de marquage visible oblige les usagers à traverser au hasard, au risque de se retrouver face à des véhicules roulant à grande vitesse.
Pas une semaine ne passe sans que des accidents soient signalés, impliquant des piétons surpris par l’inattention des automobilistes. Les plus vulnérables, notamment les enfants, les personnes âgées ou à mobilité réduite sont les premières victimes de cette défaillance dans l’aménagement urbain. Le sentiment d’insécurité grandit, poussant certains à marcher dans la ville avec la peur au ventre, d’autres préférant recourir à des moyens de transport même sur de courtes distances.
Les usagers inquiets du manque de signalisation sur les routes
Une mère de famille résident dans un quartier de Libreville a confié son inquiétude. « Nous n’avons plus de passages piétons, même devant les écoles, et les voitures ne s’arrêtent jamais pour laisser traverser », a-t-elle confié. Cette situation est encore plus grave en soirée en raison du manque d’éclairage public, résultat, les piétons traversent à la va vite Un en priant de ne pas se faire renverser. Ces témoignages reflètent une réalité partagée par de nombreux habitants, contraints de s’exposer quotidiennement aux dangers de la circulation.
Face à ce constat, les populations à travers la ville s’élèvent et demandent aux autorités municipales un réaménagement rapide des zones à fort trafic. Repeindre les passages cloutés, installer des feux piétons ou encore construire des passerelles dans les zones les plus dangereuses sont autant de solutions évoquées. En attendant, piétons et conducteurs doivent redoubler de vigilance pour éviter que les routes de Libreville ne continuent d’être synonymes de danger permanent.
Bjr à tous et à toutes,
J’ai assisté récemment à Glass, pour n’indexer personne ceux qui construisent leurs immeubles suppriment les trottoirs qu’ils n’ont pas construit pour en faire des parkings… Personne ne fait rien…Où sont nos autorités ? On va Où ?
Merci et slts à vous !