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Libreville : lancement d’un hackathon pour lutter contre la désinformation

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L’ambassade de France, la Société d’incubation numérique du Gabon (SING) et les Éléments français au Gabon (EFG) ont organisé un hackathon pour lutter contre la désinformation. Débuté ce mercredi 5 juin 2024, cet événement, baptisé « Hackathon Anti-Infox », qui se déroule sur trois jours, consiste pour les participants à développer des outils pour se protéger contre la désinformation.

Lors de son discours de présentation, Valérie Gemmo, Business Analyst Senior à la SING SA, a planté le décor en définissant les termes « désinformation », « mésinformation » et « malinformation ». Bien que le Gabon n’ait pas encore été gravement touché par des fake news aux conséquences dramatiques, les organisateurs estiment qu’il vaut mieux prévenir que guérir. C’est dans ce contexte que l’Ambassade de France, la SING et les Éléments français au Gabon ont pris l’initiative d’organiser cet événement.

Prévenir les effets néfastes de la désinformation

Parmi les intervenants lors de cette première journée, on compte des journalistes, des influenceurs et autres professionnels aux profils variés, soulignant ainsi l’impact de la désinformation à différentes échelles. Le Directeur général de la SING a expliqué l’importance de cette initiative.  « Nous sommes dans une transition politique au cours de laquelle l’information peut être un cancer pour le vivre ensemble. Il est donc important que l’on réfléchisse à toutes les solutions technologiques qui permettraient de pouvoir faire le tri entre la vraie information et la fausse information ».

Au terme de ces journées, les développeurs indépendants auront la tâche de concevoir en 54 heures une solution innovante pour lutter contre la désinformation. Parmi les 40 projets reçus, 16 ont été retenus pour être auditionnés. Le Commandant Jérôme Allain des Éléments français au Gabon a souligné la rapidité avec laquelle les rumeurs peuvent se propager aujourd’hui. « Il y a quelques années, pour qu’une rumeur fasse le tour de la planète, il fallait 4 ans. Aujourd’hui, avec l’avènement d’internet et des réseaux sociaux, celle-ci fait le tour du monde en seulement 175 minutes », a-t-il rappelé. Il a ajouté que la désinformation expose au Stress post traumatique (SPT).

Pour l’Ambassade de France, les fake news peuvent engendrer des conséquences diplomatiques graves « Si l’information était vérifiée, elle permettrait d’éviter des situations complètement déplorables », a indiqué Manon Pertus, chargée de communication de l’Ambassade de France au Gabon. C’est donc pour prévenir les répercussions d’une mauvaise information que l’ambassade a choisi de soutenir ce hackathon. Notons que les meilleures propositions seront récompensées à la résidence de France le lundi 10 juin en présence de l’Ambassadeur de France, Alexis Lamek.

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