Libreville : La propreté encore loin d’être adoptée par la population
La capitale gabonaise, Libreville, se veut être la vitrine du pays. Cependant, un véritable problème persiste : la propreté ne figure pas parmi les priorités des habitants. Les tas d’immondices dans de nombreux quartiers en témoignent, malgré les nombreuses initiatives des autorités locales engagées dans la lutte contre l’insalubrité.
Le respect de la propreté est un principe essentiel qui contribue à l’embellissement de l’environnement. C’est donc une affaire qui nécessite l’implication de tous. Malheureusement, cela peine à se matérialiser à Libreville, où l’incivisme des milliers de résidents bafoue la propreté urbaine. Les mesures telles que « pas de dépôt, pas de jet d’ordure, pas de papier imprimé à coller sur les murs » sont souvent ignorées.
La propreté, un moyen de prévenir les infections
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) définit l’hygiène comme « l’ensemble des mesures visant à prévenir les infections et l’apparition de maladies infectieuses ». Il est donc crucial que les Librevillois s’engagent dans la préservation de leur cadre de vie, car cela impacte directement leur bien-être. De nombreux agents municipaux se sentent découragés face à cette incivisme constant, se demandant comment maintenir un espace public propre si celui-ci est systématiquement sali.
La sensibilisation comme clé
Pour remédier à cette situation, plusieurs mécanismes pourraient être adoptés. Des initiatives telles que des opérations de nettoyage communautaire ou des campagnes de sensibilisation au tri des déchets, similaires à celles mises en place dans certaines villes françaises, pourraient faire la différence. De plus, impliquer les habitants dans des activités de nettoyage renforcerait le sentiment de responsabilité collective. La municipalité doit également sensibiliser les riverains à l’entretien de la voie publique et à la préservation du mobilier urbain. Un minimum de discipline de la part de chacun peut suffire pour que la ville reste propre.
Il est également important d’entendre la voix des Librevillois. Par exemple, un résident pourrait témoigner de l’impact négatif de l’insalubrité sur sa santé ou celle de sa famille. De telles histoires rendraient le problème plus tangible. Les actions menées par le Délégué spécial en charge de la gestion de la ville, le Général Judes Ibrahim Rapontchombo, bien que louables, n’ont pas encore produit de résultats concrets. Peut-être serait-il temps d’adopter des mesures plus réalistes et engageantes ? La réponse est attendue.
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