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Libreville : Anges Kevin Nzigou, le pari d’une mairie tournée vers la jeunesse et le renouveau

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La scène politique de la capitale a vibré ce dimanche à Awendjé, dans le 4ᵉ arrondissement, où Me Anges Kevin Nzigou, secrétaire exécutif du Front Démocratique Socialiste (FDS), a officiellement présenté sa candidature à la mairie centrale de Libreville. Devant une foule conquise, le jeune avocat a dévoilé son « pacte de confiance », une démarche politique inédite qui se veut à la fois contrat moral, engagement citoyen et promesse de renouveau.

Un parcours marqué par la jeunesse et la constance. Âgé de 39 ans, Me Anges Kevin Nzigou s’est imposé ces dernières années comme l’un des visages les plus constants de l’opposition gabonaise. Avocat au barreau du Gabon, il s’est illustré par son engagement dans plusieurs batailles judiciaires emblématiques, où il a défendu l’État de droit et dénoncé les dérives institutionnelles. Candidat à la présidentielle d’avril 2025, il avait déjà affirmé sa vision d’un Gabon gouverné autrement, avant de se tourner aujourd’hui vers l’échelon municipal, considéré comme le cœur de la proximité avec les citoyens.

« Libreville n’a pas besoin d’un maire choisi par un pacte clanique, mais d’un maire choisi par le peuple », a-t-il rappelé en référence aux débats récents sur l’« équilibre tacite » qui réserverait l’Hôtel de Ville aux ressortissants de l’Estuaire. Pour lui, la capitale doit être gérée « par compétence et par intégrité », non par héritage communautaire.

Le pacte de confiance : un contrat citoyen

Au cœur de sa candidature se trouve le « pacte de confiance », qu’il décrit comme un engagement réciproque entre élus et électeurs. « Signons ensemble un contrat, établissons une relation de confiance », a-t-il lancé, droit dans les yeux des Librevillois venus massivement l’écouter à Awendjé.

Ce pacte repose sur trois principes : transparence dans la gestion, responsabilité partagée avec les citoyens et écoute permanente des préoccupations locales. Une approche participative qui séduit particulièrement la jeunesse, sensible à son discours d’authenticité.

Une candidature de proximité, portée par le 4ᵉ arrondissement

La déclaration de candidature a également été marquée par la présentation de Céline Djalé, tête de liste du FDS dans le 4ᵉ arrondissement. « Je suis d’Olamba. Ici, à Glace, à Plein Niger, à Toulon et à London, j’ai grandi », a-t-elle rappelé avec émotion, soulignant son enracinement et son engagement à agir au plus près des habitants.

Le choix de ce quartier populaire, symbole de la vitalité sociale de Libreville, n’est pas anodin : il reflète la volonté de Me Anges Kevin Nzigou de placer la capitale sous le signe du renouvellement démocratique, loin des logiques de reproduction politique héritées de l’ancien système.

Le vent du changement souffle sur Libreville

À un mois du scrutin municipal, la candidature d’Anges Kevin Nzigou prend des allures de test politique. Entre constance militante, jeunesse assumée et discours de rupture, l’avocat entend redonner espoir aux Librevillois en instaurant une gouvernance de proximité.

« Notre avenir dépend d’un encadrement juste, d’un accompagnement structuré et d’un espace d’expression démocratique », a-t-il insisté, rappelant que l’enjeu de sa candidature dépasse l’élection d’un maire : il s’agit de réinventer la relation entre citoyens et institutions.

Dans les rues d’Awendjé, l’écho est déjà perceptible : pour beaucoup, le 4ᵉ arrondissement a lancé un signal clair. Le vent du changement souffle sur Libreville, et il pourrait bien porter Anges Kevin Nzigou jusqu’à l’Hôtel de Ville.

Casimir Mapiya

« Mieux vaut une vérité qui fait mal, qu'un mensonge qui réjouit. » Proverbes berbères

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