Libreville : 3 élèves de Mabignath exclus pour consommation, vente de chanvre, cigarette et aphrodisiaques
La problématique de la délinquance juvénile ne semble pas avoir trouvé son épilogue au Gabon. Dernier fait en date, 3 élèves du collège Mabignath situé au quartier Akébé ville dans le 3ème arrondissement de Libreville auraient été exclus pour consommation et vente de cigarette, de chanvre et même d’aphrodisiaques.
Décidément, l’insécurité au sein des établissements scolaires du pays est loin de trouver un dénouement, ce malgré les multiples campagnes de sensibilisation organisées par les autorités gouvernementales et même des organisations non gouvernementales (ONG). En effet, trois garçons de moins de 15 ans apprenants au collège Mabignath, situé à Akebe ville, dans le 3ème arrondissement de Libreville auraient été exclus définitivement dudit établissement.
Exclusion définitive pour 3 adolescents
En effet, cette mesure aurait été prise par les dirigeants de cet établissement scolaire à l’issue d’un conseil de discipline. Les jeunes garçons auraient été attrapés en flagrant délit. Ces derniers en dehors de la première mission qui les conduit au collège Mabignath se seraient mués en vendeurs et en consommateurs de chanvre, cigarette et même d’aphrodisiaques.
Une situation qui remet au goût du jour la question de la sécurité dans les établissements scolaires du pays, de la délinquance juvénile. Car faut-il rappeler que la consommation de drogue ouvre les portes à d’autres dérives et actes répréhensibles qui seraient assurément en violation du règlement intérieur. Et même de la loi.
Des actes intolérables qui devraient interpeller les plus hautes autorités en particulier la ministre de l’Education Nationale Camélia Ntoutoume Leclercq. Espérons que des solutions d’urgence et pérennes soient apportées à ce phénomène qui ne cesse d’atteindre des proportions ingérables. Il faut rappeler que cette problématique a déjà coûté la vie à un bon nombre de jeunes élèves et même des enseignants les années antérieures.
Après la décision saluée de l’établissement, qu’en est-il du suivi judiciaire en vue d’anticiper de possibles règlements de compte.
Va – t – elle d’abord attendre le passage à l’acte ?