La structure censée abriter le lycée technique de Lébamba dans le département de la Louétsi-Wano est à l’abandon. En effet, ouvert en 2021 l’établissement n’est toujours pas achevé, une situation que déplore le proviseur de l’établissement, Guy Roger Moukaga qui appelle les autorités de la Transition à l’action.
La petite ville située dans la province de la Nyanga au Gabon, abrite un trésor négligé. En dépit de son ouverture en février 2021, le lycée technique agricole dont les travaux ont débuté depuis 2013 n’est toujours pas achevé. A la tête de cette structure en chantier dépourvue de matériels nécessaires au bon fonctionnement des cours, Guy Roger Moukaga a lancé un cri de détresse aux autorités de la Transition en l’occurrence le ministre de la formation professionnelle, Camélia Ntoutoume Leclercq.
Le lycée agricole de Lebamba toujours inachevé
Dans le cadre du renforcement du secteur agricole et l’enrichissement de l’offre de formation, l’Etat gabonais a construit deux lycées agricoles. Les établissements situés à Bikélé et Lébamba ont fourni leurs premières promotions de bacheliers en 2023. Pourtant 3 ans après leur ouverture, le lycée agricole de Lebamba n’est toujours pas achevé. Une situation handicapante pour les apprenants, les enseignants et le chef d’établissement.
3 ans après l’ouverture de ses portes, le lycée technique de Lébamba semble délaissé par les autorités. En effet, les travaux entamés depuis 2013 ne sont toujours pas aboutis. « C’est un lycée inachevé. Nous comptons sur les autorités de la Transition », a indiqué le proviseur du lycée technique agricole.
Aux difficultés structurelles de cet établissement s’ajoute une absence de matériel. « On n’a pas assez d’outils, du coup les élèves sont obligés de faire la rotation au niveau des outils », a précisé Martin Boucka, enseignant de production végétale.
Une situation véritablement handicapante puisque seules 2 des 4 filières initialement prévues sont ouvertes. Il s’agit notamment de la production animale et de la production agricole. Déterminé à faire fonctionner cette structure d’enseignement professionnel , Guy Roger Moukaga en appelle aux autorités de la Transition.
