Lambaréné : privés de salaire, les agents d’AgroBusiness vent debout
Les agents de la société Agro Business Group (ABG), installée dans le canton Biweni-Diala dans la province du Moyen-Ogooué, sont montés au créneau, le vendredi 16 février 2024. Il était question pour ces derniers de réclamer leurs arriérés de salaire ainsi que de dénoncer les abus dont ils sont victimes. Rapporte L’AGP.
Encore un opérateur économique qui n’arrive pas remplir ses devoirs et droits envers son personnel. La dernière en date c’est la société agricole Agro Business Group spécialisé dans la saignée et le rabattage située dans le canton Biweni-Diala dans 3ème province du Gabon. Las d’être tournés en bourrique, les salariés de cette entreprise ont tenu à hausser le ton en début de week-end afin de se faire entendre.
Problème de gestion à ABG
Manifestant leur mécontentement, les employés de AGB ont tenu à sortir du silence. Ces derniers auraient barré la voie publique en vue de dénoncer les mauvais traitements dont ils sont victimes de la part de leur employeurs. En effet, ces pères et mères de famille réclament la non-signature des contrats de travail. D’après ces derniers, leur employeur aurait échelonné la signature desdits contrats au mois d’avril prochain.
Une chose qui ne serait pas au goût des employés de la société AGB. Aussi, plusieurs d’entre eux sont en attente de contrats à durée déterminée (CDD) depuis plus d’un an. La goutte d’eau est le non-paiement de leur salaire depuis des mois. Les victimes auraient donc reçu des menaces venant de leur employeur. Depuis janvier 2023 ils attendent leur contrat.
Siat pointé du doigt
Selon le directeur du site de AGB, Straus Makaya, les nombreux problèmes que rencontrent l’entreprise seraient dû à la mauvaise gestion de l’ancienne entité Siat. « Ce n’est pas de la volonté manifeste du patronat de faire souffrir ses employés. En effet, nous sommes plombés à la fois par le passif et l’actif de Siat. D’ailleurs, on est à découvert dans toutes les banques. On ne peut plus aller prendre un prêt. Tout simplement parce que Siat a laissé les comptes à découvert ».