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Jeux paralympiques Paris-2024 : élimination prématurée pour les gabonais David Moukagni et Fabiola Mengue Pambo

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Parti avec l’espoir de remporter des médailles aux jeux paralympiques qui se tiennent à Paris, capitale française, David Moukagni et Fabiola Mengue Pambo ont très rapidement plié bagages. En effet, les deux athlètes gabonais ont été éliminés dès le premier tour dans leurs catégories respectives. 

Après l’élimination des athlètes gabonais au Jeux Olympiques 2024, c’est au tour des panthères en situation de handicap, de se faire éliminer des jeux paralympiques de Paris. A-t-on jeté un sort aux sportifs gabonais? C’est la question que l’on pourrait se poser au regard des performances peu élogieuses de ces derniers lors des compétitions à grande échelle. D’où proviennent les faiblesses de nos athlètes qui une fois qualifiés ont du mal à accéder aux premières marches des podiums afin de remporter le graal? Des interrogations auxquelles encadrement technique et autorités gouvernementales devraient répondre. 

Un nouvel échec

En effet, comme susmentionné, Davy Moukagni Moukagni et Fabiola Mengue Pambo ont été éliminés dès les premières épreuves. Pour le premier cité, la marche était certainement très haute, à telle enseigne qu’il a été finalement contraint de lancer sa compétition le mercredi 28 août 2024. Pourtant le programme avait annoncé son entrée dans la compétition pour ce samedi 31 août 2024. Grâce à ce chamboulement, le sprinteur gabonais, a donc effectué une série assez relevée avec pour adversaire les champions du monde et d’Afrique. 

La panthère n’a donc pu faire que 12″90 au chrono. Une performance qui ne lui a malheureusement pas permis d’espérer un éventuel repêchage. De même pour la lanceuse Fabiola Mengue Pambo. Cette dernière a été auteur d’une performance assez moyenne dont 12,32 m. Ainsi elle n’a pas pu prétendre à une qualification pour le tour suivant. C’est donc un échec de plus pour ces deux athlètes qui étaient rentrés des jeux paralympiques de Tokyo sans médaille. 

S’il est vrai que dans ces multiples échecs les athlètes ont une part de responsabilité, il serait judicieux que les autorités compétentes prennent les leurs. Il faut dire que ces sportifs sont très souvent dépourvus de moyen et donc n’évoluent pas dans des conditions adéquates. Généralement c’est à quelques jours ou à quelques semaines des compétitions, que ces derniers sont souvent envoyés dans des camps d’entraînement à l’étranger.

Esther Kengue

Diplômée en Communication des organisations, l'écriture est une vocation que je mets au quotidien au profit de la rédaction de Gabon Media Time pour servir mon pays.

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