Gratuité des frais d’inscription : les chefs d’établissements rappelés à l’ordre
C’est par le biais d’un courrier signé de son secrétaire général, Laurent Mouity Mabika le 09 septembre 2024 que le ministère de l’Education nationale a rappelé à l’ordre les chefs d’établissements primaires et secondaires du pays. En effet, en dépit de la décision présidentielle visant à instaurer la gratuité des frais d’inscription, plusieurs établissements continuent d’exiger des paiements de la part des parents, en totale violation des directives en vigueur.
Lors de la rencontre tenue le 19 août 2024 avec les acteurs du secteur éducatif, en prélude à la rentrée scolaire 2024-2025, la ministre de l’Éducation nationale, Camélia Ntoutoume Leclercq, a réaffirmé la reconduction de cette mesure présidentielle. Cette décision vise à alléger les charges financières pesant sur les parents d’élèves, un effort particulièrement important dans le contexte économique actuel.
Pour un strict respect de la gratuité des frais d’inscription
Depuis la rentrée scolaire le lundi 02 septembre dernier, de nombreux parents d’élèves se sont plaints du non-respect de la gratuité des inscriptions scolaires. À l’approche de la rentrée scolaire, la ministre de l’Éducation nationale, Camélia Ntoutoume Leclercq, avait déjà mis en garde les établissements privés et confessionnels accueillant des élèves orientés par l’État, leur demandant de respecter strictement cette mesure. Pourtant, de nombreux établissements continuent de contourner la règle, notamment en exigeant un préfinancement de la scolarité, comme c’est le cas dans certaines écoles confessionnelles.
Face à cette résistance, le ministère a jugé nécessaire de réitérer son message. Dans son courrier, le secrétaire général a fermement condamné ces actes. Il a souligné les conséquences néfastes que ces violations ont sur l’image du système éducatif gabonais, en appelant à une cessation immédiate de cette pratique. « Je vous enjoins de mettre fin à ces pratiques aux antipodes de l’éthique et de la déontologie et qui contribuent à écorner l’image de notre système éducatif », a déclaré Laurent Mouity Mabika dans sa missive. « J’attache du prix à la stricte application de cette ultime note de rappel », a-t-il conclu.
Ce dernier avertissement semble présager des sanctions à l’égard des contrevenants, comme cela avait déjà été le cas lors de l’année scolaire 2023-2024, où plusieurs établissements avaient été pénalisés pour non-respect de cette mesure présidentielle. Le ministère de l’Éducation nationale rappelle ainsi son engagement à garantir un accès équitable à l’éducation pour tous les élèves.