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Mandji: les restes d’un ressortissant congolais retrouvés dans un sac de riz

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Vision d’horreur le mardi 21 mars dernier dans la commune de Mandji dans la province de la Ngounié. Et pour cause, les habitants de cette localité ont découvert dans un sac de riz les restes du corps de Jean Justin Balaka, un quinquagénaire congolais.

En effet, selon une source proche du dossier le ressortissant congolais était arrivé dans la ville de Mandji pour des raisons professionnelles. Après s’être installé, le défunt va nouer une relation avec une jeune fille mère de plusieurs enfants. En dépit des charges de la femme, le défunt va décider de s’occuper d’elle en  payant son loyer en plus  de s’occuper des enfants dont il n’était pourtant pas le géniteur. 

Cependant selon une source, la fille  ne semblait pas  partager  les mêmes sentiments. Elle était amoureuse et entretenait une relation avec un autre jeune homme, témoigne le voisinage de ladite localité. Quelques jours avant sa disparition,  une dispute aurait éclaté entre Jean Justin Balaka et sa petite amie. Au cours de la dispute,  la jeune femme aurait proféré des menaces de mort à l’endroit de ce dernier. 

Pris de peur, le Congolais ira se plaindre à la gendarmerie. Les agents vont immédiatement délivrer une convocation à l’endroit de la jeune femme afin qu’elle s’ explique. Jean Justin Balaka va alors prendre la convocation dans le but de la remettre à la concernée. Sauf que depuis ce jour, le quinquagénaire n’a plus jamais été revu. 


Interrogée la jeune femme aurait nié l’avoir vu avant de prendre la poudre d’escampette. Après plusieurs semaines, constatant que Jean Justin Balaka n’avait toujours pas réapparu, les jeunes du quartier vont décider de ratisser les alentours du domicile où vivait la jeune femme. Ils vont finalement découvrir les restes du corps de Jean Justin attachés dans un sac de riz. Lequel sac a été, par la suite,  jeté dans une fosse septique située derrière la maison. Informées, les autorités ont, à la suite de cette découverte,ouvert une enquête.

Casimir Mapiya

« Mieux vaut une vérité qui fait mal, qu'un mensonge qui réjouit. » Proverbes berbères

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