Gabon : un complot ourdi contre HPO pour décrédibiliser sa plainte dans l’affaire Webcor ?
« Quand on est emmerdé par une affaire, il faut susciter une affaire dans l’affaire, et si nécessaire une autre affaire dans l’affaire de l’affaire, jusqu’à ce que personne n’y comprenne plus rien ». Cette célèbre citation dit « théorème de Pasqua » attribuée à l’ancien ministre de l’Intérieur Charles Pasqua serait-elle la stratégie qu’auraient décidé d’adopter les personnes éclaboussées dans l’affaire Webcor. En effet, depuis la plainte déposée par l’ancien député de Mounana Hervé Patrick Opiangah ce dernier fait curieusement l’objet de violentes attaques d’activistes.
Véritable affaire d’Etat, le dossier Webcor, du nom de l’entreprise maltaise, actionnaire majoritaire de la société de droit gabonais dénommée Grand Marché de Libreville en charge de la gestion du projet éponyme, laisse apparaître depuis peu quelques bizarreries pouvant susciter des questionnements. En effet, depuis la décision d’Hervé Patrick Opiangah de saisir le procureur de la République près le tribunal de première instance de Libreville afin d’obtenir l’ouverture d’une enquête et faire la lumière sur la signature unilatérale d’un protocole transactionnel condamnant le Gabon à verser 66 milliards de FCFA à WebCor ITP, l’ancien membre du gouvernement est au cœur d’une déferlante d’attaques sur les réseaux sociaux.
Décrédibiliser le dossier Webcor
Il faut dire que ces attaques seraient consécutives à la décision d’Hervé Patrick Opiangah de saisir la justice pour « injures publiques » et « atteintes à l’honorabilité d’autrui ». Des actes répréhensibles dont les principaux instigateurs ne seraient autres que les activités Stéphane Nzeng et Landry Amiang Washington et qui ont d’ailleurs valu à ces derniers d’être interdits de quitter le territoire par un magistrat instructeur. Sauf que depuis l’action en justice d’Hervé Patrick Opiangah visant à défendre sa personne conformément à la loi, une sorte de fatwa aurait été décrétée contre lui.
Prétendument protégé semble-t-il par une main noire hautement placée, une grande partie des activistes aussi bien au Gabon qu’en hexagone se seraient ligués pour dénigrer impunément l’ancien questeur de l’Assemblée nationale. Des attaques allant jusqu’à toucher sa vie privée, frôlant parfois l’indécence qui se ferait au nez et à la barbe de la justice et qui susciterait des interrogations sur le véritable dessein de « cette affaire, dans l’affaire ».
Des questionnements d’autant plus légitimes, surtout que la viralité de l’affaire opposant Hervé Patrick Opiangah et les activistes a réussi à éclipser le scandale juridico-financier Webcor. De quoi laisser entrevoir que cette affaire n’aurait d’autre but que de noyer dans les méandres des réseaux sociaux cette affaire aux allures de haute trahison qui plusieurs jours après le dépôt de plainte n’a encore fait l’objet d’aucune communication de la part des autorités judiciaires.