Gabon : Sylvia Bongo et Noureddin Bongo bénéficiaires de l’assistance consulaire française
Incarcérés à la prison centrale de Libreville au lendemain du coup d’Etat du 30 août 2023, le sort de l’ancienne première dame Sylvia Bongo Ondimba et son rejeton Noureddin Bongo Valentin ne serait pas aussi catastrophique comme le laissait penser leur avocat. La preuve, de passage sur l’émission Question actuelle sur Gabon 1ère, le porte-parole de la Présidence de la République, Max Olivier Obame a révélé que ces derniers bénéficient d’une assistance du consulat général de France sans toutefois évoquer les contours de cette mesure.
Si l’information relayée par Jeune Afrique portant sur un supposé transfert de Sylvia et Noureddin Bongo Valentin de la prison centrale de Libreville vers « une villa » secrète avait suscité une vague d’indignation dans l’opinion nationale, très peu de nouvelles ne filtre désormais sur ces derniers. Ainsi, face à ce black out, le porte-parole de la Présidence de la République ne s’est pas dérobé après avoir été questionné sur le sort réservé à ces deux personnalités qui faisaient la pluie et le beau temps au Gabon durant le règne du président déchu Ali Bongo Ondimba.
La France à la rescousse Sylvia Bongo Valention et Noureddin Bongo Valentin
S’il n’a pas voulu évoquer l’information sur leur exfiltration de la prison centrale, prétextant la séparation des pouvoirs judiciaire et exécutif, Max Olivier Obame n’a pas manqué de relever que ces derniers feront bel et bien face à la justice gabonaise. « Sylvia Bongo Valention et Noureddin Bongo Valentin sont des citoyens Gabonais, ils sont où ils se trouvent aujourd’hui parce qu’ils ont commis des faits sur le territoire gabonais », a-t-il indiqué.
Toutefois, puisque détenteur de la double nationalité, en l’occurrence Gabonaise et française, le porte-parole de la Présidence de la République a révélé que l’Etat, malgré la législation en vigueur, a fait preuve d’humanisme en permettant le Consul général de France à rendre visite aux deux présumés criminels financiers. « Ils bénéficient de l’assistance consulaire française et donc vous avez quelqu’un qui les voient régulièrement et il peut dire où ils sont », a révélé Max Olivier Obame.