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Gabon : six présumés préléveurs d’organes transférés à Libreville

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Les affaires de prélèvement d’organes dans notre pays n’ont pas encore connu leur épilogue. Et pour cause, les six présumés auteurs de l’assassinat du dénommé Jean Nyalouma, au village Endoum dans la province de l’Ogooué Ivindo, ont été transférés le 14 juillet 2024 à Libreville, afin qu’ils répondent de leurs actes devant les autorités judiciaires. Un transfert effectué trois jours après que le corps sans vie de l’octogénaire, ait été retrouvé sans un œil et avec la langue tranchée comme le rapporte l’Agence Gabonaise de Presse (AGP). 

Sommes-nous de retour dans un cauchemar ? C’est la question qui taraude les esprits des Gabonais et qui sans aucun doute dans les prochains jours va plonger ces derniers dans la psychose. Une situation qui se justifierait par les nombreux cas de meutre enregistrés ces dernières semaines avec retrait d’organes. Après l’homicide de la jeune femme du quartier Dragages dans le sixième arrondissement dont la tête avait été sectiponné. C’est au tour d’un compatriote âgé de 83 ans de passer de vie à trépas avec des éléments de corps en moins. 

Les présumés assassins transférés à Libreville 

La course des présumés assassins de Jean Nyalouma a été semblable à un feu de paille. Au nombre de six dont un homme et cinq femmes, ces derniers ont été interpellés. Jean Bédel Essone Bekale, Michèle Nzame Evouna, Jeanne Biloghe Bi Ndjie, Huguette Laure Ngningone Bikeigne, Marie Odette Nkiyeme Eya et Marie Mekemenza, épouse Ntotome sont les présumés meurtriers de l’octogénaire qui ont été transférés à Libreville pour répondre de cet acte crapuleux. 

Ces malfrats devront dégager leurs responsabilités devant la cour criminelle spéciale de Libreville. D’après une source, le défunt aurait reçu le mercredi 10 juillet 2024, une dame venue « par solidarité nettoyer sa chambre à coucher ». Ce service fait, elle aurait remis les clés au petit frère de Jean Nyalouma, Jean Bédel Essone Bekale aux environs de 17 heures. La source aurait révélé que Essone Bekale se serait rendu voir son aîné avec lequel il aurait échangé, un peu plus tard. 

Le lendemain matin, Essone Bekale a avisé le village de la découverte de Jean Nyalouma. Trouvé mort sans un œil et avec la langue tranchée. D’après ces derniers, les organes manquants auraient été dévorés par les rats. Pourtant, il n’y a pas eu d’effraction. Des faits qui suscitent des interrogations, car il n’y aurait que le cadet qui, seul, détenait les clés de la chambre à coucher de l’octogénaire. Un crime odieux de plus dans un pays qui en compte malheureusement beaucoup trop, et qui interpelle les autorités sur la nécessité de prendre des mesures répressives face à ce fléau qui se banalise.

Esther Kengue

Diplômée en Communication des organisations, l'écriture est une vocation que je mets au quotidien au profit de la rédaction de Gabon Media Time pour servir mon pays.

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