Gabon : Oyem, une ville sous-éclairée !
Malgré le récent intérêt des autorités publiques pour Nkoum Ekeign, il est à constater que le chef-lieu de la province du Woleu-Ntem reste une ville sous-éclairée. De Nfoul à Engone en passant par Adjougou voire Akouakam, la nuit conserve sa lueur ténébreuse au grand dam des automobilistes qui doivent composer avec le faible éclairage public.
Un mât lumineux ici, un autre là-bas, et la propagande sur une alimentation satisfaisante est faite. Pourtant, la réalité est bien aux antipodes de ces colportages qui ne grandissent personne. Car, à Oyem, la lumière le soir est disparate comme les gouttes d’eau dans les robinets des populations dans le Grand Libreville. Constat fait à Adjougou à quelques mètres du Lycée Richard Nguema Bekale où tous les chats sont désormais gris.
Faible éclairage, un danger à ne pas négliger !
Si d’aucuns se contentent de l’installation de deux mâts lumineux qui permettent de balayer certaines zones notamment la Prison de Peloton, le reste des artères d’Oyem est tristement sombre. Des parfaits repères des voyous qui peuvent opérer sans risque de se faire démasquer. C’est notamment le cas à Methui où la poussière et l’obscurité conjuguent pour faciliter les actes de vandalisme et les agressions en tous genres. Au fin goudron d’Akouakam et Ngouema c’est la même.
Se promener tard le soir est un risque assumé. « Nous sommes 3 adultes mais on avait peur. On est à Oyem pour des missions. Le soir on craint de se balader à cause du noir presque partout », a souligné un des 3. Désireux de nous enquérir de la situation, une de nos équipes a pu constater qu’à score précisément au quartier Otan-Assi, l’éclairage n’y est pas. Une dure réalité qui devrait interpeller Jean Christophe Owono Nguema, délégué spécial de cette ville, pour y remédier au plus vite.