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Gabon : ouverture d’une enquête après l’intrusion d’hommes armés chez le président de la commission de la CEEAC

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La recrudescence de l’insécurité à Libreville ne semble plus épargner personne. La preuve avec l’intrusion le mercredi 17 janvier 2024 d’un groupe de cinq individus armés à la résidence officielle du président de la Commission de la Communauté économique des États d’Afrique centrale (CEEAC). Un acte qui a rapidement suscité une ferme condamnation du gouvernement gabonais qui dans la foulée a annoncé l’ouverture d’une enquête. 

En effet, c’est par le biais d’une note verbale référencée n°  11/CEEAC/COM/2024 que le président de l’institution communautaire Gilberto da Piedade Verissimo a informé le gouvernement gabonais de l’intrusion par effraction de cinq individus armés à sa résidence officielle sis au quartier haut de Gué-Gué dans le 1er arrondissement de Libreville. Une attaque intolérable qui n’a pas manqué de susciter la réaction du gouvernement.

La police dépêchée après l’intrusion d’hommes armés à la résidence du diplomate de la CEEAC

Ainsi, selon un communiqué émanant du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité, sitôt informé « les services de police se sont promptement rendus sur les lieux avec  le consentement de l’Ambassadeur, aux fins de procéder aux constatations usuelles, en  présence constante de son assistante ». A cet effet, le département dirigé par Hermann Immongault a tenu à condamner ces agissements répréhensibles susceptibles de ternir l’image du pays qui est considéré comme une terre d’hospitalité.

 
Conscient de la gravité des faits, le gouvernement a réitéré sa volonté de ne pas se départir de ses engagements internationaux et communautaires  en matière de protection des diplomates, des Missions diplomatiques et Organisations  Internationales accréditées sur son territoire. Pour se faire, il a indiqué attendre les conclusions de l’enquête ouverte en vue de déterminer les auteurs  de cet acte regrettable et les conditions dans lesquelles il a été commis. « Le Gouvernement de  la République reste saisi et suit avec grande attention, le déroulement de la procédure », peut-on lire dans le communiqué.

Morel Mondjo Mouega

Titulaire d'une Licence en droit, l'écriture et la lecture sont une passion que je mets au quotidien au profit des rédactions de Gabon Media Time depuis son lancement le 4 juillet 2016 et de GMTme depuis septembre 2019.Rédacteur en chef

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Un commentaire

  1. Trop d’actes successifs déjà noté après la libération de notre cher pays le Gabon de l’emprise des forces obscures. Aujourd’hui, à défaut de maitriser certaines secousses locales, un nième fait s’observe, mais maintenant en touchant le corps diplomatique. Cela aurait nécessairement pour effet, une forte intention d’un potentiel coup que souhaiteraient nous porter nos ennemis masqués en vue de déstabiliser notre Etat. Ces faits ne s’étaient presque jamais produit lors du règne de l’oppresseur. Pourquoi maintenant ?
    De plus, plusieurs points demeurent sans réponses tels que l’heure des faits, l’image des cameras de la résidence, le temps de latence entre l’appel et l’arrivée de forces de sécurité, ce qui aurait conduit les malfrats de s’évaporer dans la nature, s’ils auraient finalement réussi leur coup etc. Trop d’ombres !
    L’enquête étant en cours, nous sommes confiants que la vérité finira par être révélée ! Nous avons toujours confiance à nos services de renseignement !

    A suivre !

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