Gabon : Mborantsuo établie présidente honoraire de la Cour Constitutionnelle
Présentée comme la cheffe de file de la « Tour de Pise » par le Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema, qui lui reproche notamment d’avoir participé à rendre des décisions iniques lors des élections, Marie-Madeleine Mborantsuo a finalement été rappelée au sein de la haute juridiction. L’ancienne présidente pendant 31 ans et 11 mois, en serait étonnamment l’actuelle Présidente honoraire, rapporte notre confrère le quotidien L’Union du 24 janvier 2024.
La rentrée solennelle de la Cour constitutionnelle de transition a permis à Dieudonné Aba’a Owono de donner sa vision de la haute juridiction durant cette période de réfondation du pays. Pour le juge constitutionnel, le Comité de la transition pour la restauration des institutions (CTRI) doit, avec le concours de toutes les forces vives de la Nation, veiller à la consolidation de l’État de droit et raffermir la démocratie. Une ambition à laquelle devra participer la nouvelle présidente Marie-Madeleine Mborantsuo établie Présidente honoraire.
31 ans après, Mborantsuo toujours aux affaires à la Cour !
C’est l’information subtilement donnée par notre confrère le quotidien L’Union dans sa livraison du mercredi 24 janvier 2024 à la page 2. Faisant l’économie de la rentrée à la Cour constitutionnelle, « la principale source d’informations gouvernementales » aux dires de la ministre de la Communication Laurence Ndong, indique que Dieudonné Aba’a Owono est revenu sur les prérogatives de cette juridiction devant les représentants du corps diplomatique et « la présidente honoraire de cette juridiction, Marie-Madeleine Mborantsuo ».
Elle qui aura été la première et unique présidente de cette institution créée en 1991 et ce, avant d’en être éjectée le 6 septembre 2023 à la suite du coup d’État rebaptisé « coup de libération du 30 août » mené par les militaires unis autour du CTRI, maintiendrait donc toujours son influence. Chose étonnante, quand on sait que le Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema avait soutenu que sans cette intervention musclée « la Tour de Pise » entendue comme Cour Constitutionnelle sous Marie-Madeleine Mborantsuo aurait validé une nouvelle forfaiture à l’initiative de son beau-fils président déchu Ali Bongo Ondimba.
Le terme “président honoraire de la Cour constitutionnelle” fait référence à une personne qui a occupé le poste de président de la Cour constitutionnelle dans le passé et qui conserve un statut honorifique après avoir quitté la fonction. La Cour constitutionnelle est généralement une institution judiciaire chargée d’interpréter la constitution d’un pays, de traiter des questions constitutionnelles et parfois de statuer sur la constitutionnalité des lois.
Lorsqu’une personne occupe le poste de président de la Cour constitutionnelle, elle exerce des responsabilités importantes, telles que la présidence des audiences, la gestion des délibérations et parfois la représentation de la Cour à l’extérieur. Une fois son mandat en tant que président terminé, cette personne peut être honorée en lui attribuant le titre de “président honoraire de la Cour constitutionnelle”.
Ce titre honorifique est souvent accordé en reconnaissance des services exceptionnels rendus à la Cour constitutionnelle et à la protection de la constitution du pays. En tant que président honoraire, la personne peut continuer à participer à des événements officiels de la Cour, assister à des cérémonies et peut-être conseiller la Cour de manière informelle. Cependant, ses fonctions concrètes et son influence réelle dépendront des règles spécifiques établies par la législation du pays en question et des traditions institutionnelles en place.
Attention seulement. les gabonais attendent toujours leurs parts du Gabon nouveau. On prends les même on continue jusqu’à quant ???
Mais à quoi joue t-on, là ?
Dans 2 jours, on nous annoncera que Ali Bongo est fait président de la république honoraire?
Dzi, Dzi? Ça c’est quoi c’est ? Tchip!