Gabon : Mays Mouissi pour la révision immédiate de la mercuriale
Au Gabon, la cherté de la vie fait grincer les dents et couler beaucoup d’encre et de salive. Afin de soulager considérablement le panier de la ménagère, le ministre de l’Économie et des participations Mays Mouissi a tenu une séance de travail avec les opérateurs économiques ce lundi 5 février 2024 à l’immeuble Arambo. Il était question, pour le membre du gouvernement, de trouver des solutions urgentes face à la flambée des prix des produits de première nécessité.
C’est en présence du ministre du Commerce, des PME/PMI, Parfaite Amouyeme Ollame, des représentants des opérateurs économiques et des associations des consommateurs que s’est déroulé cette rencontre dédiée à la lutte contre la vie chère, une problématique à laquelle le Chef de l’Etat Brice Clotaire Oligui Nguema accorde beaucoup d’importance pour le bien être des populations gabonaises ce lundi 5 février. Au menu des échanges, la révision de la mercuriale des prix afin d’atténuer de manière considérable l’inflation et soulager les consommateurs finaux qui en pâtissent considérablement au quotidien.
Le gouvernement engagé dans la lutte contre la vie chère
Depuis des années, les produits de première consommation ont connu une hausse vertigineuse . Conscient de l’impact que cette inflation a sur le panier de la ménagère mais aussi dans les conditions de vie des populations, lesquelles ne parviennent pas dans bien des cas à joindre les deux bouts, le ministre de l’économie et des participations , Mays Mouissi a invité tous les opérateurs économiques à travailler en synergie pour soulager de manière efficiente le panier de la ménagère « Je souhaite que vous soyez inventifs, sans pour autant que l’Etat ne sorte démuni d’un point de vue budgétaire. Je souhaite que nous allions au-delà de la simple mercuriale dans le contrôle des prix, afin de créer des synergies qui nous permettraient de donner un peu de respiration à nos compatriotes sur la question des prix » a-t-il indiqué.
La lutte contre la vie chère étant une problématique qui torpille les populations gabonaises aussi bien celles de la capitale que de l’hinterland, le membre du gouvernement a exhorté les différentes parties prenantes à proposer des solutions pérennes pour le bien de tous. « Nous avons pris nos responsabilités au ministère de l’économie en suspendant temporairement un certain nombre d’arrêtés qui avaient un effet inflationniste sur les prix comme celui de la DGCC que j’ai évoqué et nous sommes en train de réfléchir sur sa suppression pure et simple». Un acte qui est une main tendue par le gouvernement qui espère dans 2 semaines, pouvoir permettre aux consommateurs finaux de ressentir la baisse considérable des prix.