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Koulamoutou : l’ombre de Michel Stéphane Bonda aperçue à la descente d’avion du Gén. Oligui Nguema 

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En déplacement dans l’Ogooué-Lolo, dans le cadre de sa tournée Républicaine, le président de la Transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema a atterri ce 10 mai à l’aéroport de Koulamoutou. À sa descente d’avion, plusieurs personnalités de la province sont venues l’accueillir, parmi lesquelles, le tout puissant président du Centre gabonais des élections, Michel Stéphane Bonda. C’est ce que révèle le confrère Dépêches 241.

Tel un phénix qui renaît de ses cendres, le très controversé président du Centre gabonais des élections, Michel Stéphane Bonda aurait été aperçu à l’arrivée du président de la Transition à Koulamoutou. Une présence gênante qui passe mal dans la presse nationale, et qui tranche radicalement avec les aspirations du Comité pour la transition et la restauration des institutions de restaurer la dignité des gabonais.

Michel Stéphane Bonda à l’arrivée du président, un mélange des genres  

L’une de ses dernières apparitions publiques date du 30 août 2023, au moment de la lecture des résultats de la présidentielle qui donnaient Ali Bongo vainqueur. Si bon nombre de compatriotes le croyaient à minima assigné à résidence, l’artisan du tristement célèbre « bulletin unique », à l’instar de nombreux pontes du régime déchu, était bien de la partie à Koulamoutou. Une présence particulièrement remarquée, étant donné le rôle central joué par ce personnage dans la situation qu’a connue le Gabon en 2023.

En effet, à la tête de l’entité en charge de l’organisation des élections générales, Michel Stéphane Bonda s’est fait le porte-parole d’une série de mesures absurdes visant à favoriser le candidat Ali Bongo Ondimba. En dépit du risque de guerre civile encouru par le pays, Michel Stéphane Bonda, manipulé par une bande de jeunes « immatures », a tour à tour défendu l’idée du bulletin unique, du ticket président – député, créant la confusion et désorganisant les scrutins. Le comble de l’infami a été une élection qui s’est tenue à huis-clos, des opérations de vote ponctuées de nombreuses irrégularités, et une suspension du réseau internet qui augurait un carnage annoncé. 

Si les autorités de la Transition se sont, à juste titre, opposées à une opération de chasse aux sorcières afin de favoriser l’unité de la nation, elles devraient tout aussi se passer de s’entourer de personnages qui ont traumatisé le peuple gabonais.  

Casimir Mapiya

« Mieux vaut une vérité qui fait mal, qu'un mensonge qui réjouit. » Proverbes berbères

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