Gabon : Libreville, hôte de la 9ème édition de AFIWEEK
Du 15 au 19 juillet se tient à Libreville au Gabon, la 9ème édition de la semaine africaine de l’aviation de la région Afrique-Océan Indien ( AFIWEEK). Une rencontre très importante dans le secteur de l’aéronautique initié par l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) qui sera l’occasion pour les acteurs du monde aérien d’échanger sur des stratégies visant à accroître les performances du système de l’aviation et des progrès réalisés dans la mise en œuvre des normes et pratiques recommandées internationales dans les Etats.
C’est en présence du Président du Conseil de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), du vice-président de la transition Joseph Owondault Berre, représentant le président de la transition empêché ,le Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema. Du ministre des Transports, le capitaine de vaisseau Loïc Moudouma Ndinga, du Directeur général de l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC), le Général Eric Franck Tristan Moussavou et des 500 participants internationaux que se sont ouvert les travaux relatifs à la 9ème édition de la semaine africaine de l’aviation civile de la région Afrique-Océan Indien dénommée « AFIWEEK» le lundi 15 juillet 2024 à l’hôtel Radisson Blu de Libreville.
Le Gabon pour une meilleure connectivité de l’aviation civile africaine
Prenant la parole, le vice-président de la transition a rappelé tout l’enjeu de la tenue de cette réunion de très haut niveau, notamment pour le Gabon qui souhaite redynamiser le secteur aéronautique conformément au souhait du président de la transition Brice Clotaire Oligui Nguema. « L’objectif principal de la 9ème édition de la semaine africaine de l’aviation civile de la région AFI est de trouver des solutions visant à relever les défis dans la mise en oeuvre des objectifs établis dans le domaine de la sécurité de l’aviation(…) » a précisé Joseph Owondault Berre. Ainsi ces assises qui voient la participation d’un nombre important d’experts internationaux serviront de tribune pour édifier sur « les problématiques cruciales et complexes de la relance post-covid 19 et la durabilité du trafic aérien dans le monde en général et en Afrique en particulier où une croissance du trafic aérien de 5% par an est prévue dans les prochaines années ».
Le Gabon réalisant l’importance du secteur aérien pour son développement social et économique n’a pas manqué de soutenir les objectifs du programme de développement durable à l’horizon 2030. Pour sa part, le ministre des Transports, le capitaine de vaisseaux Loïc Moudouma Ndinga s’est réjoui de cette rencontre hautement stratégique qui devrait favoriser une autre vision de l’Afrique pour un meilleur développement. « C’est avec une immense fierté que je me tiens devant vous. Être rassemblés tous ici nous permettra de réfléchir ensemble pour définir la trajectoire que nous souhaitons emprunter pour les années à venir » a déclaré le membre du gouvernement. Non sans manquer de préciser à son tour le rôle crucial que représente cette plateforme internationale notamment « dans la promotion de la sécurité aérienne, du développement durable du transport aérien mais également de l’intégration régionale en Afrique ».
AFIWEEK une opportunité pour le secteur aérien gabonais
Ainsi du 15 au 19 juillet l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC) qui est l’organe compétent unique en matière de politique aéronautique et de surveillance de l’aviation civile gabonaise verra ses responsables plongés au cœur même du monde de l’aviation civile. Et ce dans le but de faire face aux nombreux défis dans le secteur de l’aviation africaine et cela passe par la formation du personnel et l’adoption des technologies innovantes, le développement des infrastructures aéronautiques pour répondre à la croissance du trafic aérien, entre autres. Par ailleurs, le président du Conseil l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), n’a pas manqué d’exprimer toute sa gratitude à l’endroit des plus hautes autorités de la Transition pour la tenue de cet évènement.