Gabon : les ex-agents du CDE vent débout pour le paiement de leurs droits
Le décret n°0311/PM/MMIHAI du 25 septembre 2014 a annoncé la fusion entre Promogabon, le Centre de développement des entreprises (CDE) et l’Agence de la promotion des investissements et des exportations (APIEX). Près de 10 ans plus tard, vivant dans la précarité, les ex-agents du CDE exigent le paiement de leurs droits.
La fusion ayant abouti à la mise en place de l’Agence nationale de la promotion des investissements du Gabon (ANPI-Gabon) avait été suivie de la mise en place d’un plan social qui comprenait le paiement des salaires sur la période de flottement entre la date de rupture de contrat et le transfert à l’ANPI. Cependant, les 600 millions décaissés par les pouvoirs publics de l’époque n’auraient jamais été perçus par les agents concernés. Lesquels demandent réparation.
Montée aux créneaux des ex-agents du CDE
Excédés par le mutisme des responsables de l’Agence nationale de la promotion des investissements du Gabon, les anciens agents du Centre de développement des entreprises sont montés au créneau. Ces compatriotes dénoncent le non paiement de 4 mois d’arriérés de salaires, de cotisations et de paiement de charges alors même que l’argent avait été décaissé par les autorités de l’époque. Selon les documents en leur possession, 600 millions de francs avaient été perçus par l’ANPI en novembre 2018 mais l’institution n’en avait pas informé lesdits employés.
Confrontés au mutisme des directeurs généraux qui se sont succédé à l’ANPI et à bout de souffle, ces pères et mères de famille sollicitent l’aide des autorités de la Transition face à cette situation qui les accable. « Soucieux de trouver un dénouement heureux, nous sollicitons votre compréhension, votre humanisme et votre diligence afin que nos droits nous soient enfin reversés », peut-on lire dans un document parvenu à la rédaction de Gabon Média Time.