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Gabon : les coûts du forfait internet insidieusement majorés de 200 FCFA par Airtel

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Quelques jours après l’annonce de l’instauration d’une redevance sur les émissions de monnaie électronique fixée au taux de 5%, les maisons de téléphonies mobiles semblent d’ores et déjà avoir amorcé le pas vers des mécanismes devant permettre de supporter cette nouvelle charge. À Airtel Gabon, le coût du forfait a été majoré de 200 FCFA à partir de 2 Go. 

C’était dans les tuyaux, c’est désormais officiel. Les maisons de téléphonies mobiles semblent à pied d’œuvre pour récupérer leurs charges après l’imposition de la redevance de 5% qu’ils vont désormais reversée à l’État. Pour preuve, les consommateurs dudit réseau ont été surpris ce mardi 8 octobre 2024 par la nouvelle tarification. En effet, en tapant *150# ou via l’application MyAirtel, la situation est la même.

200 FCFA ajoutés en catimini !

C’est la triste constatation faite ce mardi 8 octobre 2024. Désormais pour bénéficier d’un forfait Airtel via le mobile money il faudra prévoir 200 FCFA en plus. Pour le forfait de 2 Gigas octets commercialisé jusqu’à hier à 1000 FCFA il faudra dorénavant 1200 FCFA. Même chose sur le forfait internet de 5 Go qui est désormais accessible à 2200 FCFA. Difficile de cerner cette augmentation qui a été actée sans communication préalable.

Pour l’heure, l’hypothèse du corrélation avec la mesure du gouvernement de la transition tient la route. Mais demeure une simple spéculation. De son côté, l’entreprise indienne semble avoir décidé de se terrer dans un mutisme qui fait déjà grand bruit. Car, les consommateurs, férus des avantages fournis par l’opérateur de téléphonie mobile, commencent à grogner. Joint par nos soins, un des responsables s’est dit non informé par cette mesure. 

Dans l’expectative, les populations gabonaises déjà asphyxiées par la cherté de la vie craignent le pire. Après les indispensables électricité, gaz, eau et nourriture, voilà que ce sont ceux des forfaits mobiles avec lesquels devront désormais s’accommoder les populations. Sans quoi, il faudra accepter de vivre partiellement sans internet. Une situation qui remet au goût du jour le coût élevé du Méga octet dans notre pays. Qui demeure trop cher comparativement aux pays voisins. Nous y reviendrons !

Lyonnel Mbeng Essone

Rédacteur en chef adjoint, je suis diplômé en droit privé. J'ai longtemps fourbi mes armes dans les cabinets juridiques avant de me lancer dans le web journalisme. Bien que polyvalent, je me suis spécialisé sur les questions sociétés, justice, faits-divers et bien sûr actualités sportives.

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