Gabon : le secteur des transports marque le pas et chute de 15% par rapport à 2022
Dans la dernière note de conjoncture sectorielle, l’une des réalisations du ministère de l’économie et des participations au terme des 200 jours du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI), il ressort qu’au dernier trimestre 2023, l’activité de transport s’est repliée de 17,6%, lestée notamment par le transport ferroviaire. Marquant le pas, celle-ci s’est ainsi repliée de 7,4% au terme de l’exercice 2023 et de près de 15% en glissement annuel.
Au quatrième trimestre 2023, le nombre de passagers transportés par avion a vu son indice augmenter de 4,9% comparativement au trimestre précédent. Un regain de croissance intimement lié à la « décrispation du climat sociopolitique né de l’arrêt du processus électoral et du changement de régime politique qui en a découlé » comme le souligne la direction générale de l’économie. Ainsi, sur l’année 2023, la tendance haussière a été maintenue (+2%) malgré le relèvement du prix du billet (trafic domestique notamment).
Concernant le transport ferroviaire de marchandises, il s’est contracté de 21,7% du fait des restrictions imposées aux opérateurs en termes de tonnage et de rotations de trains pour préserver l’infrastructure, en plus de la réduction du temps de trafic pour permettre la poursuite du plan de remise à niveau de la voie ferrée. Une chute drastique du volume de transport enregistré sur l’ensemble de l’année 2023, qui a fortement contrarié l’évolution du secteur, qui de facto, marque le pas et chute globalement de 14,7%.
Une chute de 17,6% au dernier trimestre 2023
En dents de scie en 2023 malgré la relative stabilité du secteur aérien, les transports ont donc largement marqué le pas en 2023 avec une chute de 17,6% de l’activité au quatrième trimestre, de 7,4% au terme des 12 mois de l’année écoulée et de près de 15% par rapport à l’année précédent. Une situation en lien avec les nombreux défis logistiques auxquels doivent faire face les opérateurs du transgabonais.