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Gabon : le piratage dans le secteur de l’audiovisuel

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Depuis de nombreuses années, un très grand nombre d’acteurs du monde de l’audiovisuel ne cessent de pointer du doigt les actions de la société de télécommunication SATCON. Une situation qui ne semble pas être rentrée dans l’ordre. En effet, plusieurs années après avoir reçu un communiqué de presse signé par une dizaine d’ayants-droits (cf. lien ci-joint), dont Gabon Télévisions, BeIn Sports, la Liga, Canal +, Startimes, l’UEFA…, la situation reste inchangée. . 

Plus de 10 ans après, SATCON continue de pirater 

SATCON continue de pirater les droits de certains acteurs malgré les avertissements de ces derniers. « Le groupe Canal+, n’a de cesse, depuis près de 10 ans, de mettre en demeure SATCON de respecter les règles en vigueur et les droits qu’il a acquis sur certaines compétitions, certains programmes et certaines chaînes ». Il faut dire que l’affaire avait même été portée vers l’autorité de régulation de l’audiovisuel. 

D’autres sociétés ont également mis en demeure SATCON comme SuperSport (DSTV), STARTIMES, THEMA, éditrice de la chaîne NOVELAS TV et NOLLYWOOD TV, le groupe beIN SPORTS, la Radio Télévision Ivoirienne, le groupe Altice, éditeur des chaînes RMC SPORTS, TF1, LaLiga, la Ligue de Football Professionnel, organisatrice du championnat de France de football, la FAPL, organisatrice du championnat anglais de football (la Premier League), l’UEFA, organisatrice de la Champions League, de l’Europa League et de l’EURO la société Trace TV, éditrice des chaînes TRACE, le groupe M6, et la Confédération Africaine de Football (CAF).

Aucune suite en dépit des condamnations judiciaires

Nonobstant les démarches administratives et judiciaires menées par les ayants-droits précités, depuis 2010, cette société n’a jamais répondu de ses actes illicites. 

Il serait judicieux que les autorités se penchent enfin sur cette problématique car il faut souligner qu’un opérateur qui pirate une chaîne ou un programme, met à mal toute l’industrie audiovisuelle Gabonaise (acteurs, comédiens, producteurs, éditeurs…). Le pirate ne rémunère par ces ayants-droits et cela estconstitue  également un manque à gagner pour l’Etat Gabonais. Non seulement ces pratiques illicites ternissent l’image du pays et sont un frein aux investissements directs étrangers dans une économie tertiaire vers laquelle le Gabon aspire à se développer, sous l’ère du CTRI.

Henriette Lembet

Journaliste Le temps est une donnée fatale à laquelle rien ne résiste...

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