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Gabon : le pasteur Jean-Yves Boussougou aux arrêts pour viol sur des mineures filles et garçons

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« Car c’est du cœur que viennent les mauvaises pensées, les meurtres, les adultères, les impudicités… ». Cette citation tirée du livre de Mathieu chapitre 15 au verset 19 sied bien à l’image que renvoie désormais le pasteur et leader de l’église de réveil Jésus-Christ Espérance des Nations (JCEN) Jean-Yves Boussougou. Selon le quotidien L’Union aurait été interpellée, le lundi 23 octobre 2023, pour des faits de viol sur plusieurs mineures des deux sexes. 

Décidément, les scandales sexuels dans les communautés religieuses sont devenus légion depuis plusieurs années. La preuve avec le cas de l’homme de Dieu Jean-Yves Boussougou qui fait la une des médias, mais aussi des réseaux sociaux pour des présumés actes d’agression sexuelle sur des mineurs.  

Jean-Yves Boussougou abusait allègrement de ses fidèles

En effet, l’affaire a éclaté après le témoignage sur les réseaux sociaux de la grande sœur de deux des victimes du pasteur Jean-Yves Boussougou. Dans celle-ci, la jeune femme disait être outrée et dégoutée par les actes de viol dont se serait rendu coupable le leader religieux. Selon le récit de nos confrères L’Union, c’est depuis 2015 que le pasteur s’adonnait sans vergogne à son activité libidineuse. 

Le témoignage recueilli auprès de la mère et grand-mère des jeunes filles âgées de 13 ans et 15 ans à l’époque des faits, décrit un homme à l’apparence joviale et respectueux qui cachait visiblement son esprit de prédateur sexuel. « Je l’ai toujours considéré comme mon premier fils en lui ouvrant grandement les portes de chez moi. Je me suis pleinement investi dans son mariage. Aujourd’hui c’est ainsi qu’il me remercie en couchant avec ma petite fille et ma fille ». 


Comble de la bassesse du pseudo-homme de Dieu, ce dernier filmait ses ébats sexuels et les montrait à ses victimes. Depuis le scandale, d’autres langues se sont déliées, notamment celle d’un ancien fidèle qui a confié que parmi les mineurs abusés « il y aurait même des jeunes garçons ». Sans manquer d’insister sur le fait que les fidèles de l’église étaient informés des pratiques pédérastiques de sieur Jean-Yves Boussougou et auraient même demandé aux victimes « d’observer la loi de l’omerta ». Si pour l’heure la version du mis en cause n’est pas encore connue de tous, il faut dire que ce dernier sera assurément devant le parquet de Libreville le mercredi 25 octobre 2023.

Henriette Lembet

Journaliste Le temps est une donnée fatale à laquelle rien ne résiste...

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